Civils tués à Intagom : Le Chef d’état-major général des armées explique
Lors de l’attaque d’Intagom dans le Sahel le 12 octobre 2016, en plus des quatre militaires burkinabè, trois civils ont été comptabilisés parmi les morts. Un conseiller du village et son fils ont été identifiés par les civils défunts. Ont-il été tués par les tirs des soldats burkinabè ? Dans quelles circonstances ont-ils perdu la vie ? Le Chef d’état-major général des armées, le Général Pingrenoma Zagré, s’est expliqué au micro de la RTB Télé, en marge de l’enterrement des soldats burkinabè, ce 18 octobre 2016. Nous vous donnons à lire l’intégralité de ses propos :
« J’ai eu l’occasion de me rendre sur le terrain pour écouter la narration des faits. Ce qui s’est passé, lorsque nos hommes sur leurs positions à Intagom ont aperçu ces assaillants à moto, aux abords de leurs positions, ils ont aussi aperçu un troupeau de bétail qui a servi comme écran aux assaillants pour pouvoir tirer sur nos hommes.
Par la suite, tout ce qui pouvait être comme des individus dans la zone naturellement, ils pouvaient être considérés comme des assaillants. Et c’est ainsi que dans les tirs, ces deux individus qui ont été abattus, ont été après découverts.
Nous n’avons pas aperçu de berger dans la zone. C’est vrai, nous sommes sur un théâtre d’opérations, il est inadmissible, il est intolérable que des individus puissent venir se manifester dans une telle zone. Nous nous demandons comment et pourquoi de tels individus ont pu se retrouver sur une aire d’opérations (…).
Dans tous les cas, le directeur de la justice militaire et le chef d’Etat-major de l’armée de terre ont été instruits pour mener des investigations afin que cette situation soit élucidée ».
Burkina24
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