Médias en difficulté financière : Le ministre de la communication rencontre des patrons de presse

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Pour trouver des solutions contre la fermeture d’organes de presse, le ministre de la Communication, Remis Dandjinou a rencontré le vendredi 17 mars 2017, des responsables d’organes de presse. Il s’agit, selon Boureima Ouédraogo, Président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), de trouver un dénouement aux problèmes de dettes qui, pour certains, causent la chute de médias.

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En 2016, le point des dettes de l’Etat aux médias publics était de 800 millions de F CFA pour la Télévision nationale et 200 millions de F CFA pour Sidwaya. Pour la presse privée écrite, selon Boureima Ouédraogo, Président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), la dette de l’Etat s’élève à 304 millions de F CFA. La plupart des factures impayées vont de 2013 à 2016.

Boureima Ouédraogo dit compter sur l’Etat pour que les factures impayées « soient réglées le plus vite possible pour que les uns et les autres puissent sortir de la précarité dans laquelle ils se trouvent ». Sans trop jeter l’anathème sur les dettes de l’Etat, le président de la SEP avance néanmoins que « si ces factures étaient payées, peut-être que certains (médias) auraient pu survivre ». « C’est à l’Etat de faire l’effort pour qu’on ne dise pas que c’est à cause de l’Etat qu’on ferme », dit-il.

Remis Dandjinou : « Une conférence de presse, vous avez 70 médias, ça pose un problème ! »

« Je suis de ceux qui défendent de plus en plus qu’il y ait des médias accrédités notamment pour certains points sensibles comme le Premier ministère, la Présidence et l’Assemblée nationale. Dans tous les pays du monde, c’est comme cela que ça fonctionne. Aujourd’hui, vous allez dans une conférence de presse, vous avez 70 médias, ça pose un problème ! Ça pose un problème de sécurité et de crédibilité des organes qui sont présents ».

Les dettes de l’Etat, selon le ministre  de la communication Remis Dandjinou se situent à deux niveaux : les couvertures médiatiques et les abonnements. Le plus urgent d’après le ministre, c’est de régler d’abord ce que l’Etat doit aux médias.

Mais, aussi, des questions structurantes s’imposent : « est-ce que nous irons vers un guichet unique qui va traiter de ces questions pour éviter que les médias aient à courir derrière chaque ministère ? », interroge le ministre. Par ailleurs, Remis Dandjinou a abordé la question de la fiscalité des médias pour qu’ils aient un environnement favorable.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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