Côte d’Ivoire: La « prison à vie » requise contre Simone Gbagbo

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Le procureur général du tribunal d’Abidjan, Côte d’Ivoire, a requis ce mardi 28 mars 2017, la « prison à vie » à l’encontre de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire Simone Ehivet Gbagbo, jugée pour crimes contre l’humanité.

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A l’issue d’une heure de réquisitoire, le procureur Aly YEO a déclaré que les jurés estimaient que Simone Gbagbo était « coupable de crime contre l’humanité et de crime de guerre et vous la condamnerez à l’emprisonnement à vie ».

Selon le procureur, Simone Gbagbo dont la dernière apparition au tribunal remonte à fin novembre 2016, était une nouvelle fois absente ce mardi, « a commencé à s’imposer depuis l’accession de son époux (Laurent Gbagbo au pouvoir en 2000) comme le véritable chef de la Côte d’Ivoire, de l’armée, de la police et de la gendarmerie ».

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire a été le chef d’une cellule de crise, « véritable organe décisionnel sur le plan sécuritaire », souligne le parquet général, sur la base des documents pris chez le couple présidentiel, lors de leur arrestation le 11 septembre 2011.

Selon le procureur, « elle a répondu à des correspondances de marchands d’armes qui lui proposaient des achats d’armes et d’hélicoptères de combat« .

Le jury s’est retiré après le réquisitoire pour délibérer. Le verdict est attendu ce mardi.

Le procureur a requis en l’absence des avocats commis d’office de Mme Gbagbo qui réclament une « reprise totale du procès » en raison d’ »irrégularités ».

Simone Gbagbo est jugée pour son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, quartier supposé favorable à Alassane Ouattara, rival de son mari Laurent Gbagbo à la présidentielle de novembre 2010. Elle est également accusée d’avoir participé à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des militaires proches du régime.

Ces crimes ont été commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois selon les chiffres de l’ONU, suite au refus de Laurent Gbagbo d’admettre sa défaite face à l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara.

Simone Gbagbo purge déjà une peine de 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », prononcée en 2015.

Kouamé L.-Ph. Arnaid KOUAKOU

Burkina24

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