Ciné Droit Libre : Pour le retour du dessin dans la presse burkinabè

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Que leurs dessins touchent à la politique, l’économie, le sport ou encore la religion, les dessinateurs ont toujours leur rôle à jouer dans l’information et la conscientisation du grand public. « Une image valant 1.000 mots », le festival Ciné Droit Libre 2017 a jugé utile d’accueillir le programme de promotion du dessin « Dessinons la paix et la démocratie » au Burkina. La mise en valeur du dessin de presse au Burkina a été au centre d’une rencontre ce mardi 12 décembre 2017 à Ouagadougou.

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« Dessinons la paix et la démocratie » est un programme de promotion du dessin de presse soutenu par l’Union européenne et piloté par le réseau international de dessinateurs engagés « Cartooning for Peace » en association avec le festival Ciné Droit Libre et l’Institut français de Ouagadougou.

Ce projet pédagogique s’appuie sur le dessin de presse et l’humour afin d’encourager la diffusion d’une culture de paix et de dialogue, de favoriser la participation citoyenne et la promotion des droits humains et de la liberté d’expression au Burkina Faso.

La 13e édition du Ciné Droit Libre se tient du 9 au 16 décembre 2017 à Ouagadougou. Les dessinateurs de presse au Burkina, notamment Glez, Marto, Timpous, Sam, Main 2 Dieu et Zoetaba, sont à l’honneur du 12 au 16 décembre. Ils proposeront entre autres une exposition de dessins de presse et de performances graphiques.

Le dessin agonise dans la presse burkinabè…

Dans cette dynamique, le festival Ciné Droit Libre présente, dans l’après-midi de ce mardi 12 décembre, une projection inédite de film intitulé « Caricaturistes, fantassins de la démocratie » de Stéphanie Valloatto, suivie d’un débat exceptionnel avec des célèbres caricaturistes ouest-Africains dont Damien Glez qui a plus de 25 ans d’expérience et Lassane Zohoré du très connu journal d’humour ivoirien  « Gbich ! ».

« Ciné Droit Libre constitue un moyen de communication efficace qui permet de rapprocher différents modes d’expression », a noté l’Ambassadeur français au Burkina, Xavier Lapeyre de Cabanes. Pour lui, le dessin oblige le lecteur à réfléchir. Témoins de l’actualité et véritables baromètres de la liberté d’expression, les dessinateurs contournent avec humour les interdits et renseignent les lecteurs sur les frémissements de la société.

« Un dessin vaut mieux qu’un long discours. Un bon dessin peut susciter un long discours. Il faudrait réinstaurer le dessin dans les colonnes des journaux au Burkina. Le dessin de presse est accessible par toute personne et permet d’attirer de nouveaux lecteurs. Le lecteur peut être incapable de lire un article, mais capable de décrypter un dessin », a soutenu Laurence Lepetit, Directrice du développement international de l’association Cartooning for Peace.

Le promoteur du festival Ciné Droit Libre, Abdoulaye Diallo, a reconnu que le dessin agonise dans la presse au Burkina. Mais, un brin d’espoir lui fait dire que les médias burkinabè réserveront des espaces spéciaux au dessin.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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