Financement du G5 Sahel : Le décompte suite à la conférence de Bruxelles
Ils se sont envolés pour Bruxelles avec l’espoir de réussir à convaincre leurs partenaires occidentaux de réunir les 423 millions d’euros manquants pour rendre opérationnel le G5 Sahel. Les cinq chefs d’Etat ouest-africains repartent dans leur pays respectif avec des intentions de financement estimées à 414 millions.
« Total des contributions 414 millions d’euros », c’est le fruit de la moisson à la fin de la conférence tenue à Bruxelles au siège de l’Union européenne pour le financement de la force conjointe du G5 Sahel. L’annonce a été faite par Alpha Barry, ministre burkinabè des affaires étrangères. Plus tôt dans la journée, le Président Kaboré plaidait pour le murissement des « approches transversales coordonnées et concertées » entre les pays du G5 Sahel et leurs partenaires pour « accélérer sans tarder l’opérationnalisation de cette force ».
Bruxelles – Fin de la Conférence de haut niveau pour le financement de la Force conjointe du #G5Sahel. Total des contributions: 414 millions d’Euros. Le Pdt @rochkaborepf appelle à un respect des engagements. Merci à tous nos partenaires pic.twitter.com/QcVt0jRJOr
— Alpha Barry (@AlphaBarry20) February 23, 2018
Sa plaidoirie a-t-il convaincu ? C’est ce qui pourrait être déduit de la déclaration de son homologue français Emmanuel Macron au sortir de la conférence dans l’après-midi du 23 février 2018. « Notre sécurité se joue au Sahel. Assurer la paix en Europe, c’est accompagner les pays du G5 Sahel qui prennent leur destin en main contre le terrorisme », a-t-il déclaré au cours d’une interview avec à ses côtés la chancelière Angela Merkel.
Pour le président français, la conférence de Bruxelles autour du financement de la force conjointe du G5 Sahel relève d’une « volonté commune de faire à nouveau du Sahel un lieu de passage, de culture, d’ouverture, d’échanges, ce qu’il est historiquement ». Engagé au Mali pour que la région sous menace terroriste redevienne ce carrefour de transit comme antan, l’armée française a perdu deux soldats mercredi 21 février suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED).
Une lutte contre le terrorisme mais aussi pour le développement des territoires du Sahel. L’intégralité de ma déclaration suite à la #ConferenceSahel : https://t.co/KgOcRLXWCW pic.twitter.com/RNP4sJlDyp
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 23, 2018
Cette nième perte n’entame pas la détermination de la France à demeurer avec ses quelque 4 000 soldats de l’opération Barkhane aux côtés du Mali et des autres pays de la région dans cette lutte. Son président, commandant en chef des armées, l’a réaffirmé ce vendredi. « Nous continuerons à mener l’offensive aux côtés des forces du G5 Sahel pour éradiquer justement le terroriste dans toute la région », a déclaré Emmanuel Macron.
Burkina24
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