Attaque du 2 mars 2018 à Ouagadougou : Les activités reprennent timidement
Au lendemain de l’attaque terroriste du vendredi 2 mars 2018 à Ouagadougou, la ville reprend timidement ses habitudes. Dans les alentours du site de l’Etat-major des armées qui a connu également l’attaque, les services et les commerces ont rouvert leurs portes ce mardi 6 mars 2018 dans la matinée. On précise cependant que les institutions bancaires situées face au lieu de l’attaque sont restées toujours fermées.
A proximité de l’Etat-major des armées, cette institution qui était l’une des cibles des attaques le vendredi passé, les établissements bancaires sont restés fermés ce 6 mars 2018. A noter que lors de l’attaque, une explosion a brisé les vitres des bâtiments environnants du site.
Ce mardi 6 mars 2018, le grand marché de Rood-Wooko reprend vie progressivement.
Un commerçant à proximité du site de l’attaque raconte
Souleymane Maïga est un commerçant en face de l’Etat-major. Il a raconté que le jour de l’attaque, il était assis dans sa boutique. Il a entendu les tirs retentir vers 10h. Et les tirs ont commencé à retentir avec crescendo avec de différentes tonalités.
« C’est en ce moment que nous avons compris que c’est un problème. On s’est enfermé et on s’est abrité sous les tables. C’est l’explosion qui a secoué le bâtiment et les vitres se sont brisées. Il y a eu des blessés légers. C’est quand, les tirs ce sont calmés que l’on s’est réfugié dans la cour voisine et par la suite que nous sommes rentrés à la maison », a-t-il relaté.
Il a affirmé que le service reprend timidement. « Pas d’affluence, mais nous espérons que la situation va se normaliser », a-t-il lancé. Par rapport aux dégâts, Souleymane Maïga a fait comprendre que c’est le bâtiment qui a supporté les secousses avec les vitres qui sont volé à l’éclat. Il a confié qu’il a demandé un devis pour estimer les dégâts matériels.
« On a eu peur. C’est comme si le bâtiment allait s’effondrer », a-t-il fait savoir. Pour lui, actuellement, le citoyen doit jouer le rôle de gendarme et de policier pour alerter sur les choses inhabituelles. « Quand cela va atteindre l’étape de conflit, notre rôle se limite ici. Notre rôle est capital pour remédier à ces attaques. Nous devons juste rester très vigilants », a-t-il conclu.
En rappel, le vendredi 2 mars 2018, une attaque a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France au Burkina Faso à Ouagadougou. Bilan, 8 éléments des forces de défense et de sécurité ont perdu la vie avec 80 blessés et 8 assaillants ont été abattus.
Jules César KABORE
Lesaffairesbf
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