Ministère de la santé : Conclave pour une gestion « judicieuse » du budget

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Pour la première fois dans l’année 2018, les acteurs de la chaîne de la dépense publique du ministère de la santé se rencontrent à l’Hôpital national Blaise Compaoré (HNBC) pour un atelier sur l’exécution du budget programme, exercice 2018. Depuis 2006, deux fois par an, ces acteurs se concertent pour des échanges allant vers le renforcement de la performance et de la transparence dans l’exécution du budget du ministère.

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Ouvert le mardi 24 avril 2018 et ce pour deux jours, plus d’une centaine de gestionnaires, de Directeurs de l’administration et des finances (DAF) des Etablissements publics de l’Etat (EPE) et acteurs des ministères de la Santé et de l’Economie et des finances se rencontrent dans le cadre d’un atelier à Ouagadougou pour une gestion « judicieuse » des ressources allouées au ministère de la santé.

Cette session a été initiée, selon le Dr Thomas Ouédraogo, Directeur régional du centre du ministère de la santé, dans le but d’échanger sur l’exécution du budget 2018 et sert également de cadre pour discuter des difficultés auxquelles les « argentiers » sont confrontés. Au cours de cet atelier, les participants seront informés de l’état d’exécution du budget au 30 mars 2018 et situés sur la place des directions provinciales de la santé et hôpitaux de districts sanitaires dans le nouvel organigramme du ministère de la santé.

« Faire sans complaisance, un diagnostic des goulots d’étranglements »

Par ailleurs, il s’agira au cours de cette rencontre de 48 heures, d’informer les participants sur les régulations budgétaires du département de la santé, d’exposer le cadre de performance 2018 et de détailler les résultats de la mise en œuvre et des perspectives du Plan national de développement économique et social (PNDES) dans son volet santé.

Concernant les difficultés, selon Daouda Akabi, Directeur de l’administration et des finances (DAF) du ministère de la santé, elles sont plus « opérationnelles ». C’est d’abord, indique-t-il, les difficultés d’engagements de dépenses des gestionnaires. Une autre est liée au respect de la procédure. « Les acteurs n’ont pas toujours la même lecture des textes », relate le DAF. Cette situation conduit parfois à des rejets de dossiers qui nécessitent des interventions, notamment entre contrôleurs financiers et acteurs de la chaîne de dépense.

L’une des autres difficultés soulevées par Daouda Akabi, c’est le non-respect des engagements par des prestataires. « Des entreprises prennent des contrats mais n’exécutent pas dans les termes stipulés dans les contrats », soutient-il.

Nicolas Méda, ministre de la santé : « Nous avons à peu près 30%  du budget attendu »

Le Dr Nicolas Méda, ministre de la santé, a appelé les participants à « faire sans complaisance, un diagnostic des goulots d’étranglement à l’exécution des crédits et à y trouver des solutions adéquates » car, poursuit-il, « les attentes des populations en matière de santé demeurent nombreuses ».

A noter que le budget alloué au ministère de la santé pour l’année 2018 est « d’environ 214 milliards de F CFA » selon le ministre Méda, mais, dit-il, « je m’attendais à plus. Nous avons à peu près 30%  du budget attendu et c’est avec cela que nous devons produire la santé pour la population ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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