Santé sexuelle : Plaidoyer de jeunes ambassadeurs
Le Réseau des jeunes ambassadeurs veut établir un partenariat durable dans la conduite du plaidoyer sur les droits de santé sexuelle et reproductive, entre le groupe de plaidoyer santé sexuelle et reproductive contre les grossesses non désirées (SSR/GND) et les services techniques du ministère de la jeunesse et celui en charge de la femme. Un atelier d’échange a été organisé en ce sens entre acteurs de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ce vendredi 27 avril 2018 à Ouagadougou.
Les jeunes ne veulent plus être en marge des décisions de la chose publique et surtout si ces décisions les concernent directement. Le Réseau des jeunes ambassadeurs l’a fait savoir, en établissant son réseau en 2015 qui a pour mission principale d’œuvrer pour la promotion de la santé sexuelle des jeunes et adolescents et donc œuvre pour le repositionnement de la planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone.
Dès l’entame du propos du président du réseau des jeunes ambassadeurs, Moukailou Ouédraogo, il a rappelé les mots d’un jeune qui dit ceci : «Toute décision prise pour les jeunes sans les jeunes est d’emblée contre les jeunes ». C’est partant de ce constat que le réseau a initié l’atelier de ce jour, avec l’appui technique et financier de Médecins du Monde-France et les services techniques pour identifier les priorités d’actions en matière sexuelle et reproductive des jeunes et voir les opportunités de partenariats entre le groupe SRS/GND et les différents partenaires.
De l’avis du président du réseau des jeunes ambassadeurs, «avoir une jeunesse responsable sur le plan sexuel et avoir le dividende tant voulu par nos Etats passe par l’investissement dans la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents ».
Pourquoi avoir choisi les ministères de la jeunesse et de la femme pour cet échange ? A cela, Moukailou Ouédraogo répond que le ministère de la jeunesse étant leur département de tutelle, il va de soi de l’approcher. Quant au second ministère, « les femmes font pas mal d’activités pour les jeunes. Il est donc important de se rapprocher de ce ministère pour voir ses actions concernant la santé sexuelle et reproductive», raisonne-t-il
Pour Saidou Dipama, représentant du chef de file du groupe technique, santé de la reproduction (GT/SR), cette rencontre est d’une importance capitale. « Les investissements à la santé incluant la santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes sont aussi capitaux que ceux dédiés à l’éducation, la santé, l’autonomisation économique (…). Il y a plus d’option positive pour leur futur », dit-il.
Saidou Dipama a rappelé que le GT/SR est une coalition de 25 ONG nationales et internationales et associations, dont le but est d’améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs de la population burkinabè en alignant leurs actions sur les politiques nationales et internationales.
Irmine KINDA
Burkina24
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