Ouaga : La formation professionnelle des étudiants africains en discussion
Le campus de l’institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) abrite, du 8 au 9 mai 2018 à Ouagadougou, le 9e atelier du projet de centres d’excellence africains (CEA).
Le projet de centres d’excellence africains (CEA) est financé par la Banque Mondiale depuis 2014. C’est une opportunité offerte aux universités africaines de se mettre sur les mêmes standards que les autres universités du monde pour relever les défis du développement et de répondre à la demande de compétences requises pour l’Afrique.
C’est également, de promouvoir la spécialisation régionale dans des domaines disciplinaires prioritaires qui connaissent de grandes pénuries en Afrique comme les filières scientifiques, technologiques et les mathématiques.
Les CEA disposent de 22 centres d’excellence africains hébergés dans des universités de neuf pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Il s’agit du Nigeria, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Sénégal, de la Gambie, du Benin, du Togo et du Burkina Faso.
Du 8 au 9 mai 2018 à Ouagadougou, sur le campus de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) se tient la 9e rencontre des 22 centres d’excellence africains. Des sessions, des panels et le salon de l’étudiant sont les différentes activités qui sont prévues dans le cadre de cette rencontre.
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Le directeur général de 2IE, Mady Koanda, a fait savoir qu’il s’agit de faire le bilan de fonctionnement des différents centres et faire des projections pour l’avenir.
Concernant les acquis au niveau du Burkina Faso, il a laissé entendre que le projet des CEA a permis à sa structure d’engranger des résultats significatifs. Il s’agit, entre autres, du recrutement de plus de 1 745 étudiants en Master et 20 doctorants inscrits, la construction d’un centre de formation et démonstration en eau et agriculture à 2IE-Kamboinssin et la certification ISO 9001 version 2015 des offres de formations.
Le projet de centres d’excellence africains est coordonné et mis en œuvre par l’Association des universités africaines (AUA). Le secrétaire général de l’AUA, Pr Etienne Ehilé, a expliqué que la présente rencontre « nous donnera l’occasion de discuter des questions pertinentes concernant le projet CEA ».
Il a ajouté que « cela nous permettra de nous mettre à jour sur son statut et de partager des idées sur les moyens d’améliorer les mécanismes et les procédures y afférentes ». A écouter le représentant du ministre en charge de l’enseignement supérieur, André Jules Ilboudo, « les CEA sont comme une locomotive qui tire les autres universités vers l’excellence pour plus d’efficacité ».
En rappel, en avril 2014, la Banque Mondiale en collaboration avec les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avait lancé le projet des Centres d’excellence pour l’enseignement supérieur en Afrique. Il est financé à hauteur de 165 millions de dollars.
Jules César KABORE
Burkina 24
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