L’ADP annonce un meeting de protestation pour le 23 juin
L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) lance le 23 juin 2018, un meeting à Ouagadougou pour protester contre les « coupures intempestives et sauvages de l’électricité et l’eau, l’achat inopportun de véhicules de luxe par le gouvernement à hauteur de 3 milliards, la délocalisation inopportune du conseil de ministres budgétivore sur le dos du contribuable, la remise en cause par le pouvoir actuel des libertés syndicales et démocratiques … ». Cette décision a été prise le 3 juin 2018 après une assemblée générale de l’organisation de la société civile.
Un meeting de protestation contre la gouvernance actuelle du Burkina Faso par le pouvoir en place est annoncé par l’Alliance pour la défense de la patrie (ADP), une organisation de la société civile (OSC) dirigée par Abraham Badolo. Outre l’annonce de ce meeting, l’ADP a exposé sa position sur des faits qui ont nourri récemment l’actualité du pays.
Sur les coupures d’approvisionnent en électricité et en eau, l’ADP dénonce les « explications fallacieuses » qui sont servies « permanemment aux populations par la SONABEL et l’ONEA pour justifier leurs impairs ». Pour l’organisation, le silence des populations face à ce qu’elle appelle la « démission du gouvernement Paul Kaba Thieba, creusera à coup sûr la dégradation continue des conditions de vie et de travail des populations ».
L’ADP a également qualifié d’« aberration » l’attitude des gouvernants qui ont privilégié l’achat de véhicules pour les ministres et présidents d’institutions alors que, indique l’OSC, « près de deux (2) millions d’habitants » sont touchés par l’insécurité alimentaire. Il en va de même pour la délocalisation « inopportune » du Conseil des ministres jugée « budgétivore ». Selon l’ADP, ces actions sont faites au détriment des populations. « L’état pitoyable du centre public de santé Yalgado Ouedraogo est une illustration parfaite », donne l’ADP en exemple.
Le vote des Burkinabè de l’étranger pour les échéances électorales de 2020 a également été abordé. Selon l’ADP, le pouvoir ambitionne confectionner un Code électoral à travers lequel la carte nationale d’identité Burkinabè (CNIB) devrait être le document exigé pour prendre part à la présidentielle de 2020. A ce sujet, Abraham Badolo et ses camarades estiment que « cette logique du gouvernement vise à cloisonner et à empêcher la participation massive des Burkinabè de l’extérieur ». L’ADP demande que ce vote soit effectif.
Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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