CSC : Mathias Tankoano veut « ramener la sérénité au sein de la maison »
Neuf (9) au total, les nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment le vendredi 3 août 2018 devant les juges du Conseil constitutionnel, à Ouagadougou. Avec pour président Mathias Tankoano, avocat de profession, chaque membre a juré « solennellement de bien et fidèlement remplir » sa fonction « en toute indépendance et impartialité ».
Victor Sanou, juriste (communicateur), Alexis Concobo (spécialiste en communication), Soahanla Mathias Tankoano (avocat), Zoumana Wonogo (journaliste), Eugénie Séraphine Yaméogo née Ouattara (magistrate), Aboulazize Bamogo (secteur de la publicité), Séni Dabo (secteur de la presse en ligne), Ismaël Nignan (secteur de l’audiovisuel) et Jeanne Coulibaly (journaliste). Sont-ce là, les nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Les membres de ce nouveau collège ont prêté serment devant les juges du Conseil constitutionnel, le vendredi 3 août 2018. Ils auront pour tâches de veiller à l’application de la législation et de la réglementation relative à la communication au Burkina Faso, au respect de la déontologie par les organes de presse, de garantir la liberté d’expression et le droit à l’information.
Placé à la tête de l’institution, Mathias Tankoano a fait part de son « premier chantier » qui, selon lui, est de « ramener la sérénité au sein de la maison et surtout (et) travailler à ne pas décevoir ceux qui nous ont désignés ». A noter que l’institution avait été secouée par une crise suite à l’interpellation de Nathalie Somé, ancienne présidente du CSC.
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Par ailleurs, deux organisations de la presse, l’Association des journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) ont, dans une récente déclaration, dénoncé le processus de désignation des conseillers et la politisation de l’institution. A ce propos, le nouveau Président du CSC, Mathias Tankoano a appelé les deux organisations au dialogue.
« Nous sommes prêts à discuter avec tout le monde et nous leur demandons de nous accompagner (…). Nous ne sommes pas fermés, nous ne faisons pas de la polémique, nous leur demandons de venir et de nous accompagner pour que nous puissions adopter un texte qui puisse établir un organe indépendant au service des intérêts du peuple burkinabè ».
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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