An IV de l’insurrection : L’appel du Balai citoyen
Déclaration du mouvement Le Balai citoyen à l’occasion de la commémoration du 4e anniversaire de l’insurrection populaire.
En ce jour du 31 octobre 2018, date historique et de souvenir pour notre pays, le mouvement le Balai Citoyen s’incline encore une fois devant la mémoire des martyrs tombés pour la patrie. Nous souhaitons prompt rétablissement aux blessés qui portent encore des séquelles de cette lutte héroïque du peuple burkinabè et exprimons compassion et solidarité aux familles des victimes.
A l’institution judiciaire, nous exigeons encore une fois la vérité et la justice sur les crimes commis. Nous n’accepterons jamais une parodie de justice. Tous les commanditaires et exécutants de ces assassinats ignobles des 30 et 31 octobre 2014 doivent payer à la hauteur de leurs forfaitures. Il en est de même pour les crimes commis pendant le putsch du 16 septembre 2015. Nous suivons de très près le procès en cours et exigeons que toute la lumière soit faite et que la justice triomphe pour les victimes et pour le peuple burkinabè dans son ensemble. C’est l’occasion pour nous d’appeler tous les citoyens burkinabè à se mobiliser davantage pour suivre ce procès qui aborde son dernier virage à la salle des banquets de Ouaga 2000.
Au pouvoir exécutif, nous ne cesserons de rappeler que toute manœuvre de trahison de l’esprit de cette insurrection valeureuse du peuple burkinabè ne sera ni plus ni moins qu’un crime qui ne sera pas toléré et qui ne passera point. »Le plus rien ne sera comme avant », professé sous la Transition, doit être une boussole pour la gouvernance actuelle.
C’est pourquoi, au delà des cérémonies de commémoration et d’hommage aux martyrs et blessés de l’Insurrection et du putsch, nous exigeons des actes forts dans le sens de consolider l’esprit et les acquis de l’Insurrection populaire. Toute chose qui rime avec la bonne gouvernance, l’exemplarité des dirigeants, la lutte contre la corruption et l’impunité etc, afin que la justice sociale ne soit plus un rêve au Burkina Faso.
Pour les victimes de l’Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, il faut qu’on reste mobilisés.
Pour les victimes du coup d’Etat du 16 septembre 2015, il faut qu’on reste mobilisés.
Notre nombre est notre force !
Ensemble, on n’est jamais seul !
Pour le Balai Citoyen, la Coordination Nationale
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Merci le Balai Citoyen. Notre nombre est notre force. Ensemble nous vaincrons
Vraiment
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