Université Joseph Ki-Zerbo : Dr Amado Kaboré s’intéresse à l’histoire des politiques éducatives de base burkinabè
Dr Amado Kaboré a présenté une thèse en Histoire sur les « réformes et politiques éducatives au Burkina Faso de 1960 à 2015 : place des acteurs nationaux et internationaux dans les stratégies de financement de l’éducation de base », le samedi 15 décembre 2018 à l’université Ouaga 1, Joseph Ki-Zerbo.
Le système éducatif burkinabè a connu moult réformes depuis l’indépendance en 1960. De la réforme de l’éducation rurale en 1961-1979, en passant au développement communautaire rural 1979-1983, à la réforme du continuum éducatif de base en 2013, Docteur Amado Kaboré a passé en revue les politiques éducatives de base et du financement au Burkina Faso. Il s’agit, entre autres, des problèmes de gouvernance, de mobilisation de ressources internes, des disparités diverses qui constituent les maux de l’éducation nationale.
Le nouveau docteur en Histoire a expliqué que le travail a constitué à faire une chronologie des initiatives de politiques et de réformes entreprises au Burkina Faso et d’analyser la contribution des acteurs au financement de l’éducation. Il a conclu que le gouvernement burkinabè fait des efforts pour financer l’éducation de base avec le soutien des acteurs nationaux (promoteurs privés et les familles) et internationaux (UNICEF, UNESCO, Banque Mondiale, FMI).
Pour lui, il faut que dans les années à venir le Burkina Faso puisse financer totalement son éducation de base sans l’apport du privé et des partenaires techniques financiers, car l’éducation est une question de souveraineté. Le thème de la thèse a porté sur les « réformes et politiques éducatives au Burkina Faso de 1960 à 2015 : place des acteurs nationaux et internationaux dans les stratégies de financement de l’éducation de base ».
A écouter le Président du jury, Pr Sotindjo Dossa Sébastien, le sujet traité est intéressant car c’est l’un des défis majeurs des pays sous développés en général et surtout les pays au Sud du Sahara. Selon lui, il faut arriver à montrer le rôle de l’école dans la société et comment la financer. « Sans une éducation maternelle et primaire solide, le reste de l’édifice risque de ne pas être solide », a ajouté le Pr Sotindjo Dossa Sébastien.
Le directeur de la thèse, Dr Maxime Compaoré, est satisfait du travail abattu. Il a laissé entendre que le contenu du document est riche en information. « C’est un document qui a le statut de document de référence qu’il faut consulter pour comprendre l’évolution de l’enseignement de base au Burkina Faso », a-t-il précisé.
Jules César KABORE
Burkina 24
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