Yirgou : « Notre peuple ne peut servir l’ethnicisme aux politiciens opportunistes » (Me Sankara)
L’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS), a livré sa vision de la situation nationale après les affrontements de Yirgou qui ont fait 49 morts.
« L’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste condamne vigoureusement ces attaques meurtrières d’où qu’elles viennent. Qu’elles soient terroristes ou intercommunautaires et quel qu’en soit le mobile, ces attaques aux allures cannibalistiques plongent le Burkina Faso dans un désastre collectif et cela plombe notre économie, mettant en rude épreuve la cohésion sociale et l’unité nationale », a déclaré le président du parti, Me Bénéwendé Sankara.
Suite aux évènements qui se sont passés dans la région du Centre-Nord, le leader du parti UNIR/PS a livré sa position et celle de ses sympathisants sur ce drame qu’il qualifie de « drame national ». Ces affrontements qui sont intervenus à une époque « dure » que traverse le Burkina Faso avec la prise du décret portant sur la mise en œuvre d’un état d’urgence dans 14 provinces du pays, montrent que « le Burkina a besoin d’une bonne cohésion sociale » pour lutter contre ces « forces du mal ».
« Au regard de la recrudescence tout azimut des attaques, nous insistons pour dire qu’il faut étendre l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national parce que force doit rester à la loi et notre démocratie doit se construire. Les Burkinabè ont chèrement payé le lourd tribut pour conquérir leur liberté et construire leur démocratie au prix de leur sueur et de leur sang, qu’il n’est pas aujourd’hui permis une remise en cause de quelque manière que ce soit des acquis des luttes de notre peuple. Notre parti en appelle à l’extrême vigilance car la situation de Yirgou ne saurait être aucun prétexte pour diviser les Burkinabè. Notre vivre ensemble est si fort que notre peuple ne peut servir l’ethnicisme aux politiciens opportunistes et aux intellectuels de la division en panne d’alibi » (Me Bénéwendé Stanislas Sankara)
L’UNIR/PS, par la voix de son président, réaffirme « la nécessité de mettre les structures d’auto-défense, en l’occurrence les Kogleweogos, sous la houlette des forces de défense et de sécurité » ou « les supprimer pour l’instant ». Les évènements de Yirgou sont qualifiés de « drame national » et le président du parti soutient que « c’est peut-être normal qu’il y ait un deuil national » pour sensibiliser davantage sur ces genres d’affrontements.
Sur la nomination du nouveau chef d’état-major général des armées, l’UNIR/PS « prend acte » de la décision du chef de l’Etat et Me Sankara de lancer : « c’est peut-être aussi un signal fort qu’il faut des changements au niveau des responsables de l’Etat. Nous, nous pensons qu’il faut aller au-delà de ça et reformer l’armée en lui donnant tous les moyens possibles ».
En réponse aux déclarations des membres du Chef de file de l’Opposition, le premier vice-président de l’Assemblée nationale rétorque que ce n’est pas seulement la majorité qui est attaquée ou éprouvée par des attaques terroristes mais plutôt tout le Burkina dans son entièreté.
Il a enfin réitéré son soutien et celui de son parti aux forces de défense et de sécurité.
Basile SAMA (stagiaire)
Burkina 24
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