Metsi Makhetha : « Nous devons tout faire pour protéger les femmes »
Le Système des Nations Unies (SNU) à travers le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) organise un atelier de formation en faveur des différentes structures membres du groupe de travail VBG/PE et autres acteurs humanitaires qui agissent contre les violences basées sur le genre (VBG). L’ouverture de cet atelier est intervenue ce mardi 12 mars 2019 à Ouagadougou.
« La protection de toutes les femmes et de tous les enfants demeure toujours notre devoir », a déclaré Metsi Makhetha, la représentante résidente du SNU au Burkina Faso.
Trois jours durant plus de 35 personnes vont être outillées dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Cette formation répond à un besoin existant en raison de la crise humanitaire que traverse le Burkina Faso comme l’explique Metsi Makhetha : « Nous devons tout faire pour protéger les femmes. C’est important que dans tous nos programmes et dans tous les contextes notamment dans le contexte actuel du Burkina avec un déplacement massif de population que tout soit mis en œuvre afin que dans la réponse qui est apportée, intègre la protection des femmes et des filles et la lutte contre les violences basées sur le genre. Pour nous la prévention est un impératif ».
Cette rencontre offre alors un cadre d’échange et de partage d’expérience pour les différentes structures. Réunis en conclave pour trois jours, ces 35 participants vont se pencher sur les problématiques de ces types de violences. « Nous allons nous pencher sur la prévention et la réponse des violences basées sur le genre », a expliqué Catherine Andela, la représentante du Domaine de responsabilité relatif à la violence sexiste (GBVAOR).
Les résultats de cet atelier s’adresseront spécifiquement aux questions des violences basées sur le genre et la protection des enfants comme axe principal.
Organisé sous l‘initiative du Fonds des Nations Unies pour la population, le présent atelier rencontre la satisfaction des acteurs.
« Nous sommes très satisfaits de voir l’ensemble des acteurs réunis pour mener des réflexions. Les Violences Basées sur le Genre touchent les droits de la femme et il faut qu’on soit là pour la protection de ces femmes. Nous espérons qu’après cet atelier la collaboration soit accrue et soit un élément central de la réponse sur le terrain », a ajouté Cheikh Tidiane Cissé, Représentant résident par intérim de l‘UNFPA.
Les violences basées sur le genre (VBG) regroupent tous les actes de violence qui causent ou peuvent causer des préjudices ou des souffrances physiques, sexuelles, ou psychologiques y compris la menace de tels actes, la contrainte ou privation arbitraire de liberté que ce soit dans la vie privée ou publique.
Basile SAMA
Burkina24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !