Burkina : Pour une meilleure gestion des compétences transférées

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Le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a organisé un atelier régional d’appropriation  des outils de compétences transférées ce vendredi 10 mai 2019 à Ouahigouya. A l’issue de cet atelier, le gouverneur et les présidents de conseil de collectivités territoriales ont signé les protocoles d’opération entre l’Etat et les collectivités territoriales.

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Réunis autour des outils de compétences transférées, les acteurs de l’administration territoriale veulent permettre une meilleure compréhension des textes en vue d’une meilleure gestion des compétences et des ressources transférées aux collectivités locales.

Selon la ministre déléguée auprès du ministre en charge de l’administration territoriale Madiara Sagnon/Tou, cet atelier va permettre aux acteurs locaux de s’approprier les outils de la décentralisation, de gestion des compétences transférées aux collectivités territoriales.

En effet, ces outils de gestion sont, entre autres, le guide d’exercice des compétences transférées, le patrimoine de l’Etat dévolu aux collectivités et le protocole d’opération.

Le protocole d’opération définit clairement les rôles et les responsabilités de l’Etat et des collectivités territoriales, les relations entre ces collectivités territoriales et les autres acteurs dans le cadre de l’exercice des compétences et de la gestion des ressources transférées.

Mais la mise en œuvre de ce protocole est confrontée à certaines difficultés, selon la ministre déléguée Mme Sagnon. Ces difficultés sont, selon elle, « la lenteur au niveau de la mise à disposition des fonds au profit des collectivités territoriales, au niveau des compétences des ressources et la lenteur au niveau des compétences ». Pour elle, « il faut des experts pour accompagner les collectivités territoriales dans la gestion des affaires locales ».

Pour le 1er adjoint au maire de la commune de Ouahigouya, Mme Sodré Djeneba, les choses sont claires désormais avec ce protocole. Et il faut une autre stratégie pour l’accompagnement. « Il s’agit d’une forme de communication, parce qu’il y a plusieurs acteurs qui rentrent dans le jeu. Nous avons été réunis aujourd’hui et nous avons les documents donc il faut que les autres acteurs soient au même niveau que nous », explique-t-elle.

En ce qui concerne les difficultés au niveau des collectivités, elle affirme que les véritables difficultés sont les incompréhensions. « Quand on dit transfert des compétences, il y a plusieurs acteurs qui rentrent en jeu en dehors des communes mais on n’était pas au même niveau de compréhension ». La 2e difficulté selon elle, concerne les lenteurs. « Il fallait tout le temps attendre pour voir ce que l’Etat va faire pour que les communes puissent dérouler leurs stratégies et planning sur le terrain ».

Par ailleurs, les collectivités attendent ainsi de l’Etat, à l’issue de la signature de ces protocoles, l’accompagnement pour assurer la mise en œuvre effective des protocoles d’opération.

Ces protocoles appuient ainsi la mise en œuvre de la 3e phase du processus. Ladite phase, qui est la généralisation, est marquée par le transfert de onze domaines de compétences aux régions et communes.

Alice THIOMBIANO

Pour Burkina 24

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