Poésie : Un prix international en hommage à Jacques Prosper Bazié
Les activités entrant dans le cadre de la première édition du prix international de poésie Jacques Prosper Bazié se tiendront les 13, 14 et 15 juin 2019 à Ouagadougou. L’information a été donnée ce mardi 11 juin au cours d’une conférence de presse animée par les organisateurs.
Le concours international de poésie en hommage au défunt professeur Jacques Prosper Bazié, homme de culture d’où la dénomination « Prix international de poésie Jacques Prosper », est une initiative du Centre international de recherches et de créations Artistiques (CIRC’ART). Il est destiné aux jeunes africains de la sous région de 17 à 30 ans qui n’ont aucune oeuvre publiée.
Le concours veut, selon Martin Zongo, l’un des animateurs de la conférence de presse, être un créneau de promotion de la poésie qui fait aujourd’hui partie des disciplines un peu déshéritées. « Nous avons vu ce qu’est devenu le slam depuis le lancement du concours ‘je slame pour ma patrie’. Ça donné un regain au slam dans le pays », dit-il.
Et Justin Stanislas Drabo, écrivain et l’un des promoteurs du concours, d’ajouter convaincu que «cette initiative, avant d’être un concours littéraire, est un cadre d’expression littéraire pour les jeunes désireux de faire valoir leurs tapuscrits ou manuscrits, un cadre d’initiation de jeunes à l’art de l’écrit professionnel, de découverte et de promotion de jeunes talents et d’échanges entre jeunes Africains et professionnels ».
A cet effet, les 72 heures des activités seront ponctuées par un atelier d’écriture de poésie pour la vingtaine de candidats nominés et une conférence publique sur la poésie, activités animées respectivement par le poète, romancier et nouvelliste Joseph Sanou, Yves Dakuo et l’écrivaine Madeleine De Lalle Ky. Puis interviendra la cérémonie de proclamation des résultats le 15 juin 2019.
A noter que le CIRC’ART existe depuis 2015. Il est porté par un groupe d’artistes professionnels : des écrivains, dramaturges, poètes, chorégraphes, peintres, musiciens africains et allemands qui ambitionnent faire de ce centre, un cadre de formations, de sensibilisations et de promotion culturelle.
«Un des motifs qui nous a poussés à nous rassembler, explique Justin Stanislas Drabo, c’est de proposer aux artistes des formations parce qu’il n’y a pas mal d’artistes qui sont bons dans leur domaine et quand on leur demande de transmettre, ils n‘ont pas la pédagogie(…). On trouve que c’est une perte que ce monsieur disparaisse sans transmettre sa technique. C’est de travailler à donner une pédagogie aux artistes, les aider à l’écriture de leur projet artistique. L’art est d’abord un travail individuel et solitaire, il faut les amener à s’ouvrir davantage aux autre ».
Revelyn SOME
Burkina24
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