Développement en Afrique : Ouagadougou accueille une rencontre internationale
Ouagadougou accueille du 28 au 31 janvier 2020 une rencontre régionale pour les programmes financés par la Banque Islamique de Développement (BID et sous la coordination régionale du CILSS. L’objectif de cette rencontre est de créer les conditions idoines pour permettre au Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au sahel (CILLS) de lancer sa mission de coordination régionale de deux programmes conformément aux accords de financement que la BID a signés avec les bénéficiaires.
L’Afrique subsaharienne est confrontée à une irrégularité des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Un phénomène dû aux changements climatiques. Face à cette situation, des mesures sont adoptées et mises en œuvre par les pays, même si très peu d’actions sont entreprises pour gérer les crises.
La Banque Islamique de Développement (BID) intervient, ainsi, dans les pays du sahel à travers deux initiatives régionales connus premièrement sous le programme de développement de la résilience en insécurité alimentaire récurrente approuvé en 2013 avec 166 millions de F CFA, couvrant le Mali, le Burkina, la Mauritanie, le Sénégal, le Tchad, la Gambie. Le second projet, le développement durable du pastoralisme au sahel, approuvé en 2017 pour un montant de 105 millions est financé au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso.
« Notre raison d’être, c’est être avec les pays. La banque intervient pour régler simplement les besoins du pays à partir d’une requête. Nous, comme spécialistes de la banque, nous devront être avec les unités de gestion dans cette dynamique. Quand les questions de sécurité alimentaire se sont posées avec la grosse variable qui constitue les changements climatiques imposés, nous nous devions d’apporter des réponses adéquates », a expliqué Ougfaly Badji, responsable en chef de sécurité alimentaire à la Banque islamique de développement (BID).
Enjeux de partage des projets
Ambroise Kafando, directeur général de la coopération au ministère de l’économie des finances et du développement, vice-gouverneur de la Banque Islamique de Développement a laissé entendre que cette rencontre a été rendue nécessaire parce que dans les différents pays, Mali, Gambie, Niger, Tchad, Mauritanie, Sénégal et le Burkina, la BID a accompagné la mise en œuvre de projets pour promouvoir et développer l’agriculture, la sécurité alimentaire et surtout l’élevage.
Pour assurer que les différents projets par pays puissent être capitalisés de leur proximité pour des opportunités d’intégration régionale à travers des échanges d’expériences, d’informations, et des stratégies communes de développement qui stimuleraient l’entente et la cohésion régionale, une coordination régionale pour chacun de ces programmes avait été retenue et confiée au CILSS.
Dans le cas spécifique de ce programme de résilience, Hamadou Mahamoudou, coordonnateur du programme régional d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au CILSS a affirmé qu’il doit apporter un certain accompagnement aux Etats membres.
Car, a-t-il dit, « il y a des appuis allant dans le sens de renforcement de capacité de ces Etats. Il se doit, à un moment donné, de se retrouver pour faire le point sur l’état d’exécution de ce projet et de voir également la composante régionale qui était chargé de les accompagner et voir qu’est ce qui a été fait au niveau régional, qu’est ce qui n’a pas été fait et pourquoi et comment relancer les activités pour aller vers une fin heureuse de ce projet aux Etats bénéficiaires ».
Il faut noter qu’à l’issue de cette rencontre, une démarche claire sera définie pour faire en sorte que le CILLS joue son rôle et que les projets puissent s’impliquer davantage.
Saly Ouattara
Burkina24
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