Réponses au Covid-19 : Tahirou Barry « redoute des mesures fortement inadaptées »
Candidat déclaré à la présidentielle de 2020, Tahirou Barry a commenté, le vendredi 27 mars 2020, les réponses apportées par les autorités burkinabè à la maladie à coronavirus (Covid-19). Il dit « redouter des mesures fortement inadaptées » aux « réalités intrinsèques » des Burkinabè.
Entre autres mesures, le gouvernement a décidé d’un couvre-feu, la quarantaine est décrétée dans les villes ayant un cas de personne atteinte. Egalement, la fermeture des marchés et yaars a été décidée par les autorités communales de la ville de Ouagadougou. A ce propos, sur sa page Facebook, Tahirou Barry y a donné sa lecture.
« Quand j’observe les solutions actuelles contre la propagation du Coronavirus, je redoute des mesures fortement inadaptées à nos réalités intrinsèques. Franchement, décider par exemple de la fermeture des grands marchés et yaars de la capitale sans auparavant réfléchir et adopter des mesures conséquentes d’accompagnement économiques et sociales ne revient qu’à mettre les charrues avant les bœufs » a-t-il écrit avant de s’expliquer.
« Dans un pays où plus de 40% de la population nage dans la misère, où l’insécurité alimentaire tourmente plus de 3 millions de citoyens dans un contexte sécuritaire dramatique, il faut absolument éviter que les conséquences des solutions proposées soient plus cruelles que le mal qu’on veut combattre », ajoute le candidat déclaré.
Rappelons que les autorités communales ont décidé de la fermeture des marchés et yaars à Ouagadougou du 26 mars au 20 avril 2020. Une liste provisoire de 36 « gros marchés » sur les 85 que compte la capitale sont concernés par cette mesure. L’objectif étant de rompre la chaîne de propagation du Covid-19.
Burkina 24
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Honorable belle réflexion mais quelle solution proposez-vous ? Je constate qu’au Burkina Faso les hommes politiques sont prompts à critiquer sans pour autant proposer quelque chose. Voulez-vous vous inscrire dans la classe des dinosaures sans réel projet de société. Tout ce que vous exposez n’est pas extraordinaire. C’est Connu de tous et c’est du vécu quotidien. Doit-on s’endetter davantage pour susciter des critiques acerbes des opposants. Nous Sommes déjà dans une situation sécuritaire difficile qui impacte Sévèrement notre économie. Des individus au lieu de travailler pour produire, trouvent le plaisir de faire la grève pour mettre notre économie à genoux. Le patriotisme a foutu le camp. Les fonctionnaires estiment que l’Etat doit seulement s’occuper d’eux. Ils ignorent le reste du peuple : la masse Laborieuse qui n’attend Rien du gouvernement mais qui se défend bec et ongle pour joindre les deux bouts, incapable de payer une ordonnance de 1000 F, comparé à des fonctionnaires qui ont la facilité de contracter des prêts bancaires mais qui ne savent pas que faire avec le prêt. Nos bars et buvettes sont bondés à chaque du mois. Les producteurs de boisson ne sont pas burkinabé. Les prêts sont inaccessibles aux paysans. D’autres en ont besoin pour juste améliorer leur bien-être. Le chapelet est bien long. Des politiciens sont incapables de sensibiliser les fonctionnaires. L’Etat est pour tous et non à une classe de personnes. Beaucoup de fonctionnaires militent dans les différents syndicats sans savoir le but de leur adhésion. Vous ne critiquez jamais les syndicalistes parce que probablement c’est votre électorat. Quand on aime, on dit la vérité. Ne soyez pas partial car demain vous pouvez affronter les mêmes réalités.