Enfance au Burkina : Les acteurs autour du guide de gestion des cas
Afin de prendre en compte les nouvelles problématiques de protection des enfants affectés par la crise humanitaire dans le pays, l’Unicef a appuyé le gouvernement pour la révision du guide et des outils de gestion de cas. Et les 27 et 28 août 2020 à Ouagadougou, les travailleurs sociaux, les responsables de structures et les experts sont en atelier pour apprécier les modifications apportées et valider le document.
Le guide de gestion de cas, est cette démarche d’accompagnement personnalisé des enfants à risques ou victimes de violence. Cependant, les versions adoptées en 2017 ne prenaient pas en compte certaines situations nouvelles comme la problématique des enfants non accompagnés et les enfants séparés.
« Il fallait adapter cette démarche d’accompagnement personnalisée des enfants pour prendre en compte la question de l’urgence. Plusieurs catégories d’enfants sont concernées. Il y a des enfants qui sont séparés de leurs parents dans ces situations, et d’autres enfants qui se retrouvent carrément tout seuls, isoléd qu’on appelle les enfants non accompagnés », dit Martin Sanou, directeur de la protection de l’enfant.
Les nouveaux outils vont améliorer les interventions des acteurs sur différents plans, notamment la recherche des parents pour les enfants non accompagnés et séparés mais aussi sur les situations de violences faites aux enfants tels que les mariages d’enfants, la mobilité à risque des enfants.
Cette révision est aussi justifiée par la nécessité d’adapter les outils aux normes internationales, notamment les nouveaux outils développés en 2019 par l’Alliance Globale pour la protection de l’enfant dans l’action humanitaire.
L’Unicef accompagne le gouvernement burkinabè à une harmonisation de l’approche pour la gestion des cas pour l’ensemble des enfants qui sont affectés par tous types de vulnérabilité.
Et Ibrahim Sesay, senior child protection à l’UNICEF, d’expliquer que « les nouveaux outils permettront d’avoir un système harmonisé pour tous les acteurs, que ce soit dans le cadre de l’administration que des structures associatives et des ONG. Cela permet de renforcer la recevabilité des acteurs vis-à-vis des services qu’ils offrent aux enfants et ça permet aussi de faire en sorte que l’administration soit capable de traquer tous les services qui sont rendus par tous les acteurs à tous les niveaux pour bien capitaliser les interventions qui sont menées ».
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