Burkina Faso : Renforcer la cohésion sociale à travers la parenté à plaisanterie

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« Contribution de la parenté/alliance à plaisanterie à la restauration de la paix au Burkina Faso grâce à son apport au dialogue interculturel ». Tel est le thème d’un atelier national organisé ce jeudi 22 avril 2021 à Ouagadougou, dans le cadre du projet de Promotion du Dialogue Interreligieux et du Vivre-Ensemble au Burkina Faso (Pro-DIVE).

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Au regard du contexte social marqué par l’insécurité, la dégradation de la cohésion sociale et la recrudescence de phénomènes associés, le projet de Promotion du Dialogue Interreligieux et du Vivre-Ensemble au Burkina Faso (Pro-DIVE) a initié un cadre d’échange avec ses partenaires techniques.

Le projet Pro-DIVE est porté par un consortium tripartite composé du chef de file qui est l’Union Fraternelle des Croyants de Dori (UFC – Dori), du Centre Diocésain de communication de Ouahigouya (CDC) et de l’Association pour le Développement des Communautés Villageoises (ADCV).

L’atelier national pour leaders jeunes sur la promotion des mécanismes endogènes de coexistence pacifique et du vivre ensemble harmonieux organisé ce jeudi 22 avril 2021 rentre dans ce cadre.

Les objectifs attendus consistent à renforcer la stabilité du Burkina Faso par la promotion du dialogue interreligieux et interculturel et le vivre-ensemble harmonieux. Il est, en effet, question de renforcer les capacités des leaders dans le processus du dialogue, de la communication et de la création des cadres de concertation pour stimuler le réseautage des acteurs du dialogue interreligieux et du vivre-ensemble.

« Notre devoir à tous en tant que Burkinabè, c’est de fédérer nos efforts »

Le coût du Pro-DIVE est estimé à 643 077 500 francs CFA pour une durée de 24 mois (du 1er septembre 2020 au 30 Août 2022). Le projet est soutenu par le Royaume des Pays-Bas. Il couvrira trois régions du Burkina que sont le Sahel, le Nord et l’Est et contribuera avec les communautés religieuses à un mieux vivre ensemble.

Les organisations ciblées sont celles à base communautaire, les leaders religieux et coutumiers, les communautés religieuses, les centres scolaires et d’éducation, les acteurs de l’État et des collectivités territoriales, les populations des trois régions en général et les éducateurs. Pour Zéphirin Diabré, ministre en charge de la réconciliation nationale, « c’est ensemble que nous pouvons sauver et promouvoir la paix ».

« Notre devoir à tous en tant que Burkinabè, c’est de fédérer nos efforts pour sauver et promouvoir tout ce qui peut contribuer à la cohésion sociale et à la paix.

C’est seulement dans ces conditions que nous pourrons retourner résolument  non seulement vers la sécurisation de notre pays, mais surtout vers les chantiers de développement pour construire une nation que nous devons laisser à nos enfants », a-t-il déclaré.

François Paul Ramdé, coordinateur de l’Union Fraternelle des Croyants de Dori (UFC-DORI), a, quant à lui, estimé qu’il s’agit d’un projet qui améliorera le vivre-ensemble des Burkinabè.

« C’est un projet qui vise à promouvoir le dialogue, particulièrement le dialogue Interreligieux et le vivre-ensemble. Nous sommes dans un contexte trouble qui a malheureusement handicapé beaucoup de choses du fait des mésententes qui se créaient. Et pour nous, ce projet vise en partie à promouvoir toutes les techniques qui vont permettre de renforcer le dialogue et d’améliorer le vivre ensemble selon nos différences », a-t-il expliqué.

Joël THIOMBIANO 

Burkina 24

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