Gratuité des soins au Burkina Faso : Le SPONG s’active pour son amélioration   

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Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), à travers son Groupe Thématique Protection Sociale ( GTPS), a regroupé les acteurs de la société civile et les parlementaires du Burkina autour de la question de l’amélioration de la politique de gratuité des soins de la femme enceinte et des enfants de 0 à 5 ans au « Pays des Hommes intègres », ce jeudi 14 octobre 2021. Il s’est agi de susciter une synergie autour des actions de plaidoyer sur la question et cela à travers des échanges et partages d’expérience. 

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Dialoguer et partager des expériences mais aussi susciter l’adhésion des parlementaires afin de trouver des solutions pour pérenniser l’effectivité de la gratuité des soins au Burkina Faso, c’est la raison qui a valu la tenue de l’atelier organisé par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG).

Il a regroupé des acteurs de la société civile, sanitaires et les parlementaires burkinabè autour de la réflexion sur les raisons des manquements autour de l’opérationnalisation de la gratuité des soins au Burkina Faso.

Il s’est agi de comprendre les causes de l’épuisement des stocks de médicaments au CAMEG, l’ignorance de cette gratuité par les principaux concernés. Cette rencontre a été également le cadre pour réfléchir afin  de trouver comment renforcer la gestion du personnel sanitaire. Et ce, pour  éviter les conflits entre patients et agents. 

« Nous attendons des parlementaires qu’ils  prennent des engagements, de soumettre au gouvernement des décisions qui vont améliorer cette décision de gratuité. Il s’agit entre autres de prendre des décisions pour sanctionner positivement ou négativement les agents qui œuvrent pour cette mesure. Prendre des décisions qui vont permettre de suivre et contrôler le processus de cette mise en œuvre », a laissé entendre le Dr Philippe Somé, secrétaire général du conseil d’administration du SPONG.

A l’entendre, ses  attentes ont été couronnées de succès à juger par la participation et les engagements à transmettre les décisions prises au cours de la rencontre. « Je peux dire que l’objectif que nous recherchons est atteint. Tout un chacun a soumis des points, des doléances et des propositions que nous avons énumérées. Ils seront soumis aux parlementaires pour que des propositions de loi soient mises sur la table », a-t-il dit.

A l’issue de la rencontre, une liste de doléances composée de suggestions recueillies des participants a été transmise au parlement. Selon le représentant des parlementaires, le député Albert Kaboré, ces doléances seront remises à qui de droit et seront traitées avec pertinence.

«  Nous ne pouvons pas déjà promettre que tout sera accepté. Mais déjà, on leur a demandé de soumettre une correspondance et les engagements seront soumis au cours de la session. Des décisions seront aussi prises à l’issue de cela », a-t-il promis. 

Francis Oubda représentant adjoint de l’UNICEF a quant lui salué la mobilisation des acteurs autour de cette question. Sur cette même lancée, il a rassuré quant à  son accompagnement au projet et cela jusqu’à ce que cette mise en œuvre soit « réellement » effective au Burkina Faso. 

En guise d’information, cette initiative du SPONG découle de la décision du ministère en charge de la santé à externaliser le contrôle de la gratuité avec des ONG nationales et internationales. Depuis cette décision, le SPONG a  entrepris des actions de contrôle dans huit régions du Burkina Faso. 

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