Burkina Faso : Ablassé Ouédraogo chez le Mogho Naaba

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Des membres du parti Le Faso Autrement, avec à sa tête son président le Dr Ablassé Ouédraogo ont rendu une visite de courtoisie au  Mogho Naaba Baongo. Présentation de vœux de nouvel an et échanges sur l’actualité du pays étaient à l’ordre du jour de la dite visite ce vendredi 7 janvier 2022.  

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Présenter les meilleurs vœux aux Mogho Naaba, tel était la motivation première des membres de Le Faso Autrement au palais de l’empereur des Mosse. Selon le président du parti, le Dr Ablassé Ouédraogo, « c’est un honneur pour son parti d’être reçu par le Mogho Naaba ». 

« Nous avons eu l’honneur d’être reçu par sa majesté le Mogho Naaba Baongo, à qui nous sommes venus présenter les meilleurs vœux du parti Le Faso Autrement et au cours des échanges, le Mogho Naaba nous a prodigué des conseils », a-t-il fait savoir. 

Il  a aussi noté que cette audience a été pour eux, l’occasion de revenir sur la situation nationale dont l’insécurité qui traumatise les Burkinabè. A l’écouter, le Burkina Faso est en train de tomber « en lambeaux ».

Un autre problème évoqué au cours des échanges dit-il, était la question de la réconciliation nationale. Sur cette question, Ablassé Ouédraogo a indiqué qu’il a des inquiétudes sur la tenue même du forum national sur la réconciliation.

« Au Burkina Faso, vous avez un pouvoir qui est dans l’incapacité de répondre aux aspirations de la population et qui est dans l’incapacité de juguler la crise sécuritaire. Malheureusement, on peut dire que c’est un régime qui est aux abois. Dans l’opinion publique, l’opposition institutionnelle qu’on appelle le CFOP est perçue comme étant moribonde et étant conciliatrice c’est-à-dire qui coopère avec le régime. (…) C’est pour cela que la réconciliation nationale est une nécessité impérieuse et quand nous voyons tous les obstacles qui sont mis sur la route du processus de la réconciliation nationale, nous sommes écœurés parce que nous comprenons qu’il n’y aura pas de réconciliation nationale dans ce pays. Et nous disons ici et maintenant que si le président  Roch Marc Christian Kaboré ne veut pas aller à la réconciliation nationale, le Burkina Faso fera sa réconciliation nationale sans lui et après lui » (Dr  Ablassé Ouédraogo).

Par ailleurs les échanges ont également porté sur les écoles fermées dans les différentes régions touchées par l’insécurité. Avec plus de 3280 classes fermées, 14907 enseignants se retrouvent impactés par ce phénomène. Sur les élèves, il faut noter que cette fermeture envoie environ 512 200 élèves hors des salles.

 « Cette situation est grave parce que nous sommes en train de compromettre l’avenir de notre pays. Parce qu’il s’agit de l’avenir de génération de Burkinabè qui est actuellement compromis », a lancé le président de Le Faso Autrement. 

Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)

Burkina 24 

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