CAN 2021 : « Les dirigeants africains doivent faire confiance à l’expertise locale » (Kamou Malo)

publicite

Kamou Malo et Aliou Cissé sont deux entraîneurs africains à la tête de sélections africaines à savoir le Burkina Faso et le Sénégal. Ce qui était un fait rare il y a quelques années dans une Coupe d’Afrique. A l’évocation du sujet en conférence de presse d’avant match de la demi-finale entre le Burkina Faso et le Sénégal, Kamou Malo a pris la défense des entraîneurs locaux africains. 

La suite après cette publicité

En conférence de presse d’avant-match le mardi 1er février 2022, Kamou Malo, le sélectionneur des Etalons a été interrogé sur le fait qu’il soit un local ainsi que son homologue du Sénégal. Le patron de l’encadrement technique des Etalons en a d’abord profité pour rendre hommage à son homologue.

Même combat que Cissé

« Merci pour l’opportunité que vous me donnez de rendre hommage à Aliou Cissé parce que c’est un devancier dans ce cercle très fermé des techniciens africains qui sont arrivés à ce niveau. J’ai beaucoup de respect pour ce monsieur. Le combat de Aliou Cissé est le même combat que je mène pour beaucoup plus de visibilité des coachs africains », a d’abord répondu Kamou Malo.

Oublier les sorciers blancs

Ensuite, Kamou Malo a fait le constat que les entraîneurs nationaux ne bénéficient pas de la confiance des présidents de fédérations de façon générale. « Il y a très longtemps, chaque pays allait chercher son sorcier.

Je vais éviter une couleur, a-t-il affirmé avant de poursuivre, pour qu’on puisse atteindre nos objectifs, il faut que les dirigeants africains puissent faire confiance à notre expertise africaine ». Il se dit convaincu qu’il existe des entraîneurs talentueux en Afrique.

Faire confiance aux locaux

Mais, ces derniers ont besoin qu’on leur donne la chance et qu’on leur fasse confiance. « Nous avons besoin d’accompagnement. Ce qu’on pourrait admettre pour l’autre, pourquoi pas nous ? Les autres se sont développés à tel point qu’ils viennent nous envahir. Alors, permettez-nous de nous développer, tout simplement », insiste Kamou Malo. Il fait remarquer que certains pays choisissent toujours des sélectionneurs de leur nationalité.

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×