Le groupe de spécialistes internationaux du Bitcoin présente son rapport sur la Centrafrique

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Centrafrique – Le groupe de spécialistes internationaux du Bitcoin en mission fin Mai 2022 à Bangui la capitale, a présenté son rapport au président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Les experts y ont évoqué les importants chantiers à mettre en œuvre pour rendre applicable la loi sur les cryptomonnaies votée en Avril dernier.

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Le rapport se réjouit du cadre légal, le recours régulier au paiement mobile et la faible bancarisation de la population, de l’ordre de 5%. Selon les spécialistes, ce contexte offre un bon terreau pour utiliser une monnaie virtuelle. Toutefois, plusieurs éléments défavorables jouent contre le pays.

Il s’agit entre autres du manque d’accès à l’électricité, à internet et la question de l’éducation au sujet bitcoin. Les auteurs du rapport proposent de mettre en place une « ambassade » ou une « maison du bitcoin », chargée de dispenser des formations et mettre un point d’honneur sur des programmes de sensibilisation dans les administrations, les entreprises, ou encore les universités.

La nécessité de présenter une pièce d’identité pour obtenir une carte SIM limite les souscriptions individuelles, donc l’accès au paiement mobile, et, à terme, aux cryptomonnaies serait un autre frein à son adoption selon eux.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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Un commentaire

  1. Cette histoire d’adoption du Bitcoin, comme monnaie légale en Centrafrique, est un leurre ; une véritable fuite en avant du Président Faustin-Archange Touadera !!
    Tout bon spécialiste en crypto monnaie, honnête, vous dira que dans le cas de la République Centrafricaine, qui a un faible taux d’électrification et dont l’écrasante majorité de la population n’a pas accès à internet, introduire le Bitcoin comme monnaie nationale est une hérésie !!
    En effet, le Bitcoin ne s’adresse pas au citoyen lambda de ce pays africain ; c’est juste une astuce, un moyen pour les dirigeants de la Centrafrique et la société Wagner et ses mercenaires russes de faire sortir discrètement des capitaux de ce pays riche en diamants ; et cela, sans que la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) ne sache quoi que ce soit, sur les montants, ni sur les destinations !!
    L’adoption du Bitcoin en Centrafrique est un signe annonciateur de la mort prochaine de l’autre CFA ; celui de l’Afrique centrale : le Franc CFA XAF !!
    Contrairement à l’UEMOA qui a signé un accord avec la France, en décembre 2019, pour conserver la parité fixe CFA XOF/Euro, la CEMAC n’a pas par contre, signé d’accord avec la France pour le maintien de la parité fixe CFA XAF/Euro.
    Il y a tellement de jeunes africains manipulés par quelques uns de nos intellectuels que je ne citerai pas, pour ne pas leur faire de la publicité, et autres contempteurs du Franc CFA, que je souhaite ardemment que le Président français, Emmanuel Macron, annonce officiellement aux africains, la clôture du compte d’opérations de la BEAC au Trésor public français.
    Que Macron dise à tous, qu’à partir de telle date, la France ne garantira plus la parité fixe entre le CFA XAF et l’Euro ; le Franc CFA XAF deviendra alors de facto, une monnaie flottante, comme l’exigent depuis des années, les anti-Franc CFA !!
    Je demanderais à notre nouveau gouverneur de la BCEAO, Mr Jean Claude Kassi Brou, que notre CFA XOF, change rapidement de nom pour s’appeler Afro ou autre, et que notre nouvelle monnaie soit vite imprimée, avant que le CFA XAF ne devienne une monnaie flottante et qu’elle sombre dans les abîmes de l’inflation et ternisse à jamais le nom Franc CFA !!
    À bon entendeur, salut !!
    Merci.

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