An 1 de l’incident de l’UNZ : Le Collectif des délégués élus d’UFR et d’Institut réclame « vérité et justice »
Le Collectif des délégués élus d’Unités de Formation et de Recherche (UFR) et Institut de l’Université Norbert Zongo de Koudougou (UNZ) a tenu une conférence de presse à Koudougou ce mercredi 31 août 2022, date anniversaire du décès de leurs camarades étudiants à la suite de l’effondrement d’une dalle, afin de « réclamer vérité et justice ».
Un an après le décès de de leurs camarades Serges Alexandre Kaboré, Mounira Adjaratou Nana et Baba Ibrahim Compaoré ainsi que « le frère béninois » à la suite de l’effondrement de la dalle de la cité universitaire de 1 008 lits en construction au sein de l’Université Norbert Zongo de Koudougou (UNZ), le Collectif des délégués élus d’Unités de formation et de recherche (UFR) et Institut de ladite université dit être toujours dans l’attente.
« Voilà maintenant un an (ndlr, 31 août 2021), je dis bien un an jour pour jour que nous sommes toujours dans l’attente, noyés dans un silence insupportable », a déclaré Abdoul Aziz Zongo, Délégué général des étudiants de l’UNZ.
En effet, pour le délégué général des étudiants, un an après, et au regard du traitement qui est fait du dossier de leurs camarades décédés, il y a urgence de monter au créneau. « En effet, la lenteur dans la gestion du dossier par nos autorités à l’endroit de nos camarades décédés de façon dramatique lié à l’effondrement de la dalle a fini par nous convaincre de l’urgence de rompre le silence pour réclamer vérité et justice pour nos camarades. Car peut-être bien que nos autorités ont d’autres priorités et donc, faire la lumière sur ce dossier est le cadet de leurs soucis », a indiqué Abdoul Aziz Zongo.
Mais avant cela, le délégué général dit avoir entrepris, lui et ses camarades, des démarches auprès des autorités compétentes afin de s’enquérir de l’état d’avancement du dossier. « Ainsi avons-nous eu des audiences à la présidence de l’université Norbert Zongo sans réponses satisfaisantes. Nous sommes dans le regret de nous faire servir toujours la même chanson ‘’la justice est indépendante et elle fait son travail, on est limité en termes d’information sur le dossier…’’ », a-t-il fait savoir, laissant entendre qu’ils ont eu des rencontres avec les personnes ressources de la province du Boulkiemdé et ont même interpellé le ministre en charge de la réconciliation nationale à l’époque, Zéphirin Diabré.
« Nous ne sommes plus en sécurité… »
Puis de poursuivre, « si réellement les autorités font du triptyque Vérité-Justice-Réconciliation un sacre pour toutes les âmes qui peuplent la terre des hommes intègres, nous trouvons paradoxal que jusqu’au jour d’aujourd’hui nous voyons que la promesse de faire tout pour qu’il y ait justice n’est que de la poudre aux yeux », a estimé Abdoul Aziz Zongo.
Selon le délégué général des étudiants, cette conférence de presse est également voulue pour exiger des autorités plus de responsabilités et tenir informée l’opinion publique de ce qui pourrait advenir si aucune avancée notable n’est observée dans le traitement du dossier de leurs camarades.
« …. Si rien n’est fait pour faire avancer le dossier quitte à ce que les coupables soient sanctionnés à la hauteur de leurs forfaits, alors nous descendrons dans les rues pour la réclamer cette justice », a prévenu Abdoul Aziz Zongo, soutenant aussi : « Nous ne sommes plus en sécurité dans les différents bâtiments mis à notre disposition et ceux en construction ».
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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