Prise en charge des personnes fracturées : AO Alliance forme les journalistes pour faciliter les rapports médecin-malade

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AO Alliance – Information, Éducation et Communication (IEC) a organisé un séminaire sur la problématique de la prise en charge des fractures au Burkina Faso le 2 décembre 2022 au profit des journalistes. L’objectif était que plusieurs spécialistes du domaine orthopédique puissent discuter avec les journalistes sur la problématique de la prise en charge des fractures au Burkina Faso afin de faciliter la prise en charge des personnes fracturées.

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Au Burkina Faso, la prise en charge des personnes fracturées constitue un problème social. « Les fractures constituent un motif fréquent de consultation à l’hôpital. Quand on sait que quelqu’un qui est fracturé va être immobilisé pendant un certain temps à la maison et du fait de cette inactivité il y aura des conséquences sur le plan social et même économique, cela constitue un fardeau de santé publique au Burkina Faso », a fait savoir le Professeur Patrick Dakouré chirurgien orthopédiste, enseignant à l’université Nazi Boni, président de la société burkinabè de chirurgie orthopédique et traumatologique.

Pr Pratick Dakouré, formateur

Aussi, pour réduire cet impact négatif des fractures sur la société, la structure OA Alliance a initié cette formation au profit des journalistes. Selon, le Pr Dakouré, il était bon que des acteurs majeurs dans la sensibilisation soient impliqués dans la communication pour améliorer la prise en charge des fracturées.

Ainsi, les journalistes ont été outillés sur les différents types de fractures, les différentes prises en charge des personnes fracturées et les réalités que les orthopédistes vivent dans l’exercice de leur fonction. Une démonstration de prise en charge chirurgicale des personnes fracturées a également été faite au journaliste avec tout le matériel qu’il faut utiliser.

Démonstration de chirurgie orthopédique

En outre à entendre le Pr Dakouré, les populations au niveau des hôpitaux, n’ont pas toujours compris les médecins dans leur prise en charge des malades fracturés. Une prise en charge qui se fait le plus souvent en fonction de la gravité de chaque patient.

Chaque malade estimant son cas est plus grave que l’autre, les médecins, nous confie le Pr Dakouré, sont souvent pris à partie par certains malades qui ne comprennent pas. Pourtant avoue-t-il, les médecins travaillent le plus souvent dans des conditions d’extrême stress si bien que les relations médecins et malades n’ont pas toujours été faciles.

Aussi le Pr Dakouré n’a pas manqué de faire comprendre que les patients doivent savoir raison garder pour faciliter le travail des soignants. À ce niveau le Pr Patrick Dakouré a dit compter beaucoup sur les journalistes pour sensibiliser la population de telle sorte que puisse régner un climat de sérénité entre soignants et malades afin de faciliter la prise en charge desdits malades.

« Nous ne pouvons pas agir positivement dans le changement des comportements ou des appréhensions que la population a par rapport à la prise en charge des fractures si le bon message ne leur parvient pas. Pour que le bon message parvienne à la population, il faut que la bonne information leur parvienne, il faut que des professionnels du domaine (les journalistes, NDLR) soient impliqués.

C’est d’ailleurs pour cela que nous avons voulu discuter avec vous (les journalistes, NDLR) que nous puissions nous comprendre et que l’on puisse vous expliquer comment les choses fonctionnent, comment nous traitons les patients et qu’est-ce qui peut être corrigé en matière d’appréhension », a expliqué le Pr Dakouré.

Pour terminer, il dit espérer que les journalistes dans leurs activités d’informations à la population puissent transmettre des messages sur les différentes thématiques abordées au cours de la formation.

Il faut souligner que l’AO Alliance (AOA) est une organisation à but non lucratif. Elle conserve des liens étroits avec la Fondation AO. Son but premier est d’améliorer les soins aux traumatisés et aux handicapés en organisant et/ou en facilitant des formations et enseignements adaptés dans les pays à faibles revenus.

Lire aussi 👉🏿 Ici Au Faso : Le « Godo » de Koin défie fractures et entorses de « toute ampleur »

Hamadou OUEDRAOGO

Burkina 24

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