La société civile outillée sur le respect des droits humains
L’atelier de renforcement de capacité à l’endroit d’acteurs de la société civile, portant sur le mécanisme de l’examen périodique universel (EPU) débuté ce mercredi 25 janvier a été clos ce jeudi 26 janvier 2023. Cet atelier qui avait pour but de donner des notions sur l’EPU à bon nombre d’acteurs de la société civile est une initiative du projet « Plurielles ».
Durant deux jours, des acteurs issus des organisations de la société civile ont échangé et vu leurs capacités renforcées sur le mécanisme de l’examen périodique universel.
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Trois modules ont été abordés avec eux à savoir la présentation globale sur l’examen périodique universel, les différents types de rapport que pourrait produire la société civile en matière de communication, et la place de la société civile dans le rapportage qui sera fait à l’ONU, a expliqué le formateur Momo Ibaranté, qui a par ailleurs apprécié le niveau des participants.
« Au terme de ma mission de deux jours, je note et j’apprécie l’engagement des participants à pouvoir poursuivre le travail. Je me réjouis du fait qu’ils aient compris le contenu des modules qui ont été dispensés. Je me dis que nous avons un groupe de la société civile qui est désormais capable de rédiger des rapports, de suivre des recommandations, interpeller l’Etat sur ses obligations, faire améliorer la question des droits humains au Burkina Faso », a-t-il déclaré.
A travers les modules dispensés, Larissa Kaboré, responsable de l’axe socio-économique au niveau du secrétariat permanent de l’association Munyu des femmes de Banfora, dit avoir raffermi ses connaissances sur la question en étant désormais plus apte à servir les populations marginalisées.
« Cette formation nous permet de mieux comprendre le processus afin de jouer notre rôle de veille citoyenne et d’accompagnement auprès des populations de manière à ce que l’Etat puisse rendre effectifs les droits humains et particulièrement ceux de la femme et de l’enfant. L’atelier nous a permis de mieux comprendre les contours autour de l’EPU et nous permettra de continuer de manière un peu plus efficace le plaidoyer que nous menons sur le terrain », a exprimé Larissa Kaboré.
Rasmata Bandé, conseillère juridique au projet « Plurielles » a confié que le travail qui a débuté depuis hier n’est pas encore terminé car le processus qui va jusqu’à l’aboutissement n’est pas encore atteint. Pour cela, les participants se sont donnés rendez-vous dans une semaine afin d’avoir suffisamment de temps pour réfléchir et proposer de bonnes idées pour la suite.
« C’est un processus qui a été enclenché pour accompagner la société civile dans l’élaboration d’un rapport alternatif à l’EPU. Le processus vient de commencer. Après la formation, les participants vont déterminer les thématiques et le comité de rédaction viendra par la suite pour partager les tâches. C’est après tout cela que le rapport sera élaboré et constituera 10 pages ».
Le projet PLURIELLES est mis en œuvre par un consortium de trois organisations canadiennes regroupant Santé Monde, Avocats sans frontières Canada (ASFC) et SOCODEVI. Financée par le gouvernement du Canada, cette initiative multisectorielle d’envergure contribue à un exercice accru des droits relatifs à la santé, en particulier par les femmes et les adolescentes du Bénin, du Burkina Faso et du Mali. Pour en savoir plus : www.santemonde.org/plurielles.
Flora KARAMBIRI
Sadiatou GOUENE (Stagiaire)
Burkina 24
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