Santé infantile : Terre des Hommes plaide pour l’introduction de l’oxymètre de pouls dans les centres de santé primaires

La Fondation Terre des Hommes a organisé un atelier avec les acteurs de la société civile et Hommes de médias en vue de plaider pour l’adoption de l’utilisation des oxymètres de pouls dans tous les centres de santé périphériques au Burkina. C’était le mardi 07 février 2023 à Ouagadougou. 

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 300 000 décès de pneumonie sont enregistrés chaque année dans cette région de l’Afrique. Afin de contribuer à la baisse de ces décès liés à la pneumonie, un projet dénommé « Améliorer l’identification des détresses respiratoires de l’enfant de moins de 5 ans en Afrique de l’Ouest (AIRE), a été initié par un consortium d’ONG et d’instituts de recherche dont l’ONG ALIMA est le lead.

Le Projet AIRE a ainsi pour but de contribuer à la réduction de la mortalité infantile en Afrique de l’Ouest en accélérant la mise à disposition, l’adoption de l’oxymètre de pouls (OP) intégré à la consultation PGIME (Prise en charge Intégrée des Maladies de l’Enfant) au niveau des centres de santé primaires de quatre pays d’Afrique de l’Ouest.

Financé par UNITAID, ce projet est mis en œuvre au Burkina Faso, au Mali, au Niger et en Guinée. Au Burkina Faso, il est mis en œuvre dans les districts sanitaires de Dédougou et de Boromo par l’ONG Terre des Hommes de Lausanne. Les résultats de la recherche de l’utilisation de l’oxymètre de pouls sont probants, selon Hema Adama, chef de projet AIRE.

« L’oxymètre de pouls est accepté par les agents de santé au niveau périphérique, il est maitrisé. L’oxymètre de pouls est, du point de vue effet sur la santé, utile et efficace. On a évalué la plus-value de l’oxymètre de pouls qui est de l’ordre de 6% pour le Burkina Faso. On pense que c’est très bien dans la lutte contre la mortalité infantile », a-t-il souligné.  

En vue de promouvoir l’utilisation de l’OP à l’échelle nationale, le plaidoyer pour l’adoption de l’utilisation des OP dans les centres de santé et de promotion sociale (CSPS) au Burkina Faso requiert l’adhésion et l’implication de partenaires stratégiques tels que les organisations de la société civile.

« Une collaboration étroite est susceptible d’engendrer de meilleures perspectives ainsi, sa participation est cruciale pour influencer les décideurs et les partenaires financiers pour l’adoption de l’utilisation des de pouls dans les CSPS du Burkina », a indiqué Sylvain Toé, coordinateur Santé à Terre des Hommes Burkina Faso.

C’est dans cette optique que Terres des Hommes a organisé une réunion avec les acteurs de la société civile intervenant dans la santé infantile, et des Hommes de médias, afin de renouveler leurs engagements à plaider auprès des décideurs pour l’adoption de l’utilisation des oxymètres de pouls dans les centres de santé et de promotion sociale.

Akim KY

Burkina 24