Burkina Faso : « La Force de sécurité et d’intervention privée (FSIP) dément toutes les accusations faisant de nos éléments des mercenaires » (Adjata Traoré)

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Les membres de la société «Force de sécurité et d’intervention privée» (FSIP) ont apporté des éclaircissements ce mardi 10 octobre 2023, sur l’incident qui s’est produit dans la ville de Houndé dans la nuit du 26 septembre 2023 où une équipe de leur mission d’escorte en partance pour Banfora a été pris pour cible par des manifestants qui accusaient celle-ci d’être des mercenaires venus d’un pays voisin pour déstabiliser la transition. 

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« Arrivée dans la ville de Houndé, la mission sera stoppée d’abord par un premier check point irrégulier mis en place par des populations civiles qui manifestaient pour disent-ils soutenir les autorités de la transition burkinabè.  

L’équipe sera autorisée à poursuivre son trajet après échanges avec les manifestants au niveau de ce premier barrage. Notre mission d’escorte se heurtera à un deuxième check point toujours mis en place par les manifestants dans la ville de Houndé », a d’entrée expliqué Adjata Traoré, directrice des ressources humaines de la FSIP.

Elle a indiqué que malgré les explications données par leurs collègues, les manifestants sont restés sur leur position et ont refusé de leur céder le passage. Ils sont obligés de passer la nuit ici.

Adjata Traoré, directrice des ressources humaines à FSIP
Adjata Traoré, directrice des ressources humaines à FSIP

«Notre équipe passera la nuit donc au niveau de ce deuxième barrage. Le lendemain 27 septembre aux environs de 3h du matin, le chef de mission décide d’entrer en contact avec la gendarmerie nationale de la localité pour aider l’équipe à passer le deuxième barrage. Ce fut une tentative infructueuse, aux environs de 6 h du matin, l’équipe contactera cette fois la police nationale de la ville espérant que cette force républicaine pourrait raisonner les manifestants. 

Ce fut également un échec. Il faut noter que ces autorités sécuritaires (gendarmerie et police) ont d’abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission notamment l’ordre de mission et les permis de port d’armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…)», a-t-elle renseigné.

Adjata Traoré a soutenu que tous les documents de leurs collègues étaient au complet et en règle. «En réalité, ces manifestants pensaient avoir mis la main sur un groupe de mercenaires venant d’un pays voisin pour déstabiliser le régime de la transition. 

N’ayant pas été convaincu par les arguments de la gendarmerie et de la police nationale, les manifestants ont procédé le 27 septembre dans la matinée au saccage de notre véhicule. Nos agents ont été également pris à partie. Certains pourchassés comme du gibier à abattre. Un des nôtres a d’ailleurs été blessé», a-t-elle indiqué.

À l’en croire, leurs agents ont eu la vie sauve grâce à l’intervention des forces de défense et de sécurité qui sont venues exfiltrer de justesse. « La Force de sécurité et d’intervention privée (FSIP) dément toutes les accusations faisant de nos éléments des mercenaires qui tentaient de mener des actions de déstabilisation. Cependant, nous souhaiterions rappeler que la FSIP est une structure de droit burkinabè crédible et bien connue des autorités compétentes du Burkina Faso», a ajouté Adjata Traoré.

Ebenezer Dah, agent de la FSIP
Ebenezer Dah, agent de la FSIP

Faisant partie de la mission, Ebenezer Dah a été pris pour cible par les manifestants qui l’accusaient d’être un citoyen ivoirien, selon lui. «Un gendarme est venu fouillé tout, il nous a rassurés que le matin, une solution allait être trouvée. Et le matin, nous sommes allés à la police, un policier a essayé de raisonner la foule, ça n’a pas apporté une réponse à ce que la foule voulait. On n’est resté là jusqu’à ce qu’un officier est venu tenter de démarrer le véhicule pour amener au commissariat, là la foule n’a pas accepté», a-t-il relaté.

Et de préciser que «personnellement, ils m’ont pour un Ivoirien que c’est moi qui ai été envoyé par Alassane Ouattara pour déstabiliser le régime (transition, ndlr) malgré que j’ai donné mes documents, j’ai donné ma CNIB», a-t-il témoigné.

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Un commentaire

  1. Wow! That is bad situation to have to try to manage. It was if crowd was blood thirsty plus it intended to bleed escort group. Crowd had little trust in police are gendarmerie speaking truth to it. It seem only way out of that situation was what crowd actions was begging for plus that is violence. I would find that most unlikeable position with only alternative to violence is to speak truth plus stick to it no matter how many times you must repeat it. Although one was injured I am pleased to know you all still living. Maybe leader of crowd should have access to gendarmerie or/plus police bosses plus those bosses would have enough influence to clear up condition without violence or long delay.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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