Désignation du président du CSC par le président du Faso : « Triste », selon Aboubacar Sanfo du SYNATIC

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Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), réunis en séance plénière ce mardi 21 novembre 2023 sous la présidence du Dr Ousmane Bougouma, président de l’ALT, ont voté à l’unanimité le projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC). 

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Au sortir du vote du projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC), Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, a salué la disponibilité et l’intérêt des députés de l’Assemblée législative de transition (ALT). Le porte-parole du gouvernement a aussi rappelé ce qui a motivé l’examen de l’avant-projet.

« Ce qui a motivé principalement cet avant-projet de loi du CSC, c’est surtout la volonté du gouvernement de doter notre pays d’une instance de régulation de la communication publique qui ait toutes les capacités, mais aussi qui puisse avoir les ressources nécessaires pour assurer cette régulation du monde de la communication.

Parce que nous sommes conscients aujourd’hui que les principales menaces au-delà du terrorisme de notre société, de notre vivre-ensemble, pour nos valeurs, pour notre culture, ces menaces viennent aujourd’hui de ce que nous regardons à la télé, de ce que nous écoutons à la radio, mais aussi de ce que nous avons à travers les plateformes numériques », a-t-il indiqué.

Pour lui, l’idée c’était d’avoir une instance de régulation à même de faire face au contexte qui l’environne. « Le principal souci, c’était d’avoir une instance qui soit à la hauteur des grands défis du moment, mais aussi une instance qui ait surtout une stabilité et qui ne soit plus sujette à des crises à répétition… Nous sommes heureux de cet aboutissement ce matin », a somme toute déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo.

Si du côté du gouvernement l’on se réjouit de cette adoption, le sentiment est cependant tout autre du côté des organisations professionnelles des médias.

« Ce jour, 21 novembre 2023, pour les défenseurs de la liberté d’expression et de presse, c’est un triste jour à l’image du 19 novembre 2019 où le parlement a voté la loi modificative portant code pénal. Nous avons assisté à une remise en cause des acquis démocratiques en ce qui concernait la liberté d’expression et de presse. 

Ces remises en cause avaient été dénoncées en conférence de presse par les organisations professionnelles de médias il y a quelques semaines de cela…. Malheureusement nous avons assisté à l’adoption ce matin par les députés de ce projet de loi », a déploré Aboubacar Sanfo, Secrétaire général (SG) du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC).

Tambi Serge Pacome ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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