L’impact du changement climatique sur les Droits en santé sexuelle et reproductive au cœur des échanges entre Marie stopes international et des journalistes
Echanger sur l’impact du changement climatique sur les Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR). Telle a été la volonté de l’organisation non gouvernementale (ONG) Marie stopes international Burkina Faso (MSI BF) à l’occasion de sa rencontre annuelle 2023 avec les Hommes de médias, tenue à Ouagadougou, dans la région du Centre, le jeudi 21 décembre 2023.
6e édition du genre, la rencontre annuelle 2023 entre Marie stopes international Burkina Faso (MSI BF) et les Hommes de médias a été axée sur l’impact du changement climatique sur les Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR). « Cette fois-ci nous avons voulu rompre avec la tradition et on a voulu intégrer la question de l’environnement à notre thématique », a indiqué Dr Boubacar Sawadogo, Représentant résident adjoint de MSI BF.
L’objectif de la rencontre, a-t-il aussi laissé entendre, est d’outiller les journalistes, les communicateurs et les animateurs à avoir de bonnes informations sur la santé sexuelle et reproductive afin de pouvoir bien communiquer et relayer ces informations à la population. Deux communications ont alors ponctué la rencontre.
La première, portée par Dr Mathieu Bougma, de la Direction de la santé de la famille du ministère de la santé et de l’hygiène publique, a abordé « la situation de la planification familiale au Burkina Faso ».
Il a fait remarquer que la prévalence contraceptive moderne chez la femme en union est de 31,9% en 2020 ; que les injectables, sont la méthode de planification familiale la plus utilisée. En 2023, il a estimé le nombre d’utilisatrices total des méthodes contraceptives à 1.610.000 avec un Taux de prévalence contraceptive moderne (TPCm) de 29%.
Il a en somme fait savoir que le contexte sécuritaire, économique et humanitaire difficile du Burkina Faso a un impact sur la planification familiale. Des stratégies de résilience, a-t-il cependant souligné, ont été pensées afin d’assurer les services en planification familiale.
Kamou Zingué, Directeur de l’économie verte et de la résilience climatique au niveau de la Direction générale de l’économie verte et du changement climatique, a entretenu sur « les impacts des changements climatiques sur les droits et la santé sexuelle et reproductive ».
Entre autres conséquences, « une plus grande Violence basée sur le genre (VBG), la perturbation de la santé sexuelle et procréative et la limite d’accès à la contraception », a-t-il cité. Pour lui, il y a donc nécessité d’inclure le genre dans les décisions politiques relative au climat.
Pour rappel, cette rencontre est tenue en différé à la célébration de la Journée mondiale de la contraception organisée le 26 septembre de chaque année.
Tambi Serge Pacome ZONGO
Burkina 24
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