La 1re édition du Festival « Retour aux sources » pour une immersion dans les coutumes et traditions
La première édition du Festival « Retour aux sources » se tient du 19 au 21 avril 2024 dans l’arrondissement n°7 de la ville de Ouagadougou au quartier Nagrin. Expositions d’objets traditionnels, de mets locaux, prestations de troupes traditionnelles mais aussi d’artistes tradi-modernes, sont au menu de ce rendez-vous culturel qui a ouvert ses portes le vendredi 19 avril 2024.
Le Festival Retour aux sources est un projet né de la volonté des structures Tonus Médias et Xpertiz Group dont le but est de promouvoir le patrimoine culturel et historique du Burkina Faso. À travers plusieurs activités autour des coutumes et traditions, le festival Retour aux sources souhaite emmener la nouvelle génération à une prise de conscience des valeurs ancestrales.
72 heures durant, c’est la célébration du patrimoine culturel et historique à travers l’organisation de concerts d’artistes avec un accent sur les troupes traditionnelles, une exposition, une rue marchande dénommée le village des coutumes et traditions du Burkina Faso, des échanges directs avec des mémoires vivantes de la tradition, etc.
« Le musée ethnographique de Saponé est venu avec des objets de plusieurs milliers d’années que les gens pourront visiter tous les jours. Pour nous apprendre à connaitre des objets que nos grands-parents ont laissés mais aussi de découvrir notre culture dans toute sa diversité. Aussi, on aura des troupes authentiques qui vont chanter notre culture, danser notre culture et véritablement magnifier notre culture », a laissé entendre Souleymane Drabo dit le Samogotchè, le promoteur du festival Retour aux sources.
L’objectif du festival est aussi, dit-il, d’accompagner la vision du gouvernement de la transition sur la promotion des coutumes et traditions, en emmenant la jeunesse au cœur des coutumes et traditions même en étant en ville. « Nous croyons à cette force des ancêtres malgré le pillage de nos objets sacrés même enfouis dans les musées en Europe, leurs âmes planent et protègent le peuple du Burkina Faso », a-t-il dit.
Dans un Burkina Faso en proie à l’hydre terroriste, la préservation du patrimoine culturel et historique est une nécessité selon Linsoni W. Kader le secrétaire général, représentant la Présidente de la délégation spéciale de l’arrondissement N°7 de Ouagadougou.
« Face aux attaques barbares des terroristes, beaucoup de familles fuient en laissant derrière elles les objets ancestraux, des fois brulés par ces hommes sans foi ni loi, dont le seul but est de tuer la population mais au-delà de tout effacer l’histoire de ces peuples », a-t-il cité.
Et pour Souleymane Drabo, la sauvegarde des biens culturels est un rempart contre le terrorisme. Il est donc grand temps, dit-il, de signer un retour aux valeurs positives des traditions africaines pour s’abreuver.
« On retourne à nos valeurs, dans le respect de l’ainé. Dans la démarche même de l’activité, nous avons beaucoup appris auprès des chefs coutumiers qui sont avec nous aujourd’hui. C’est une richesse que nous devons préserver et transmettre également », confie-t-il.
Chaque 15 mai, la journée nationale des coutumes et des traditions a été instituée par les autorités de la Transition. Ainsi Souleymane Drabo et son équipe annoncent les couleurs de cette journée, par la sensibilisation de la jeunesse de l’arrondissement N°7 au respect des valeurs ancestrales.
Akim KY
Burkina 24
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