Impact de la grippe aviaire au Burkina Faso : Une mortalité d’environ 500 000 volailles et une perte de plus d’un million de plaquettes d’œufs de consommation
La direction générale des services vétérinaires a tenu un atelier de validation du rapport d’étude d’impact socio-économique de l’influenza aviaire au Burkina Faso, communément appelé grippe aviaire, le lundi 19 août 2024, à Ouagadougou.
Présidée par le Chargé d’études, Issaka ZOURI, la rencontre a permis d’amender le rapport de l’évaluation de l’impact socio-économique de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) au Burkina Faso. Il ressort de cette étude que le virus de la grippe aviaire a occasionné une mortalité d’environ 500 000 volailles toutes espèces confondues et une perte d’un million 380 mille 222 plaquettes d’œufs de consommation.
La maladie a plus impacté les élevages en milieu rural, exercés par des populations aux revenus modestes, augmentant ainsi leur vulnérabilité. La mortalité a, entre autres, entrainé une baisse considérable de l’offre de volaille sur le marché, des pertes d’emplois ayant touché 17 % de femmes et 40 % de jeunes.
Le rapport note aussi une baisse de revenu des unités de productions. « 𝑨𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆, 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒂𝒖 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆́ 𝒅𝒆 2 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒂𝒓𝒅𝒔 595 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 573,71 𝑭𝑪𝑭𝑨 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒂̀ 1 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒂𝒓𝒅 562 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 860,75 𝑭𝑪𝑭𝑨, 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 45 % », a indiqué monsieur ZOURI.
La grippe aviaire a également affecté les moyens d’existence de certains producteurs. Selon le rapport, 46 % des éleveurs ont indiqué avoir vendu des capitaux du ménage, notamment les caprins, les ovins et les bovins, pour faire face à la situation.
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Le rapport a fait des propositions pour le relèvement de la filière volaille. Il s’agit particulièrement de la mise en place d’un réseau d’alerte précoce, de sensibilisation et d’appui-conseil au profit de l’ensemble des acteurs des différents maillons de la filière. Il a aussi recommandé le financement d’un programme de suivi et d’appui-conseil des fermes ainsi que des unités des autres maillons pour alimenter le réseau d’alerte précoce.
Le représentant du Secrétaire général, monsieur Issaka ZOURI, a salué les acteurs pour leur collaboration pour la conduite de cette évaluation. Il a dit être rassuré que la prise en compte des propositions assurera à la filière de meilleurs auspices.
Source : DCRP/MARAH
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