Paix et sécurité : Une priorité pour l’UEMOA
Paix et sécurité dans l’espace UEMOA, on en parle à l’occasion d’une session d’information sur les chantiers et les activités de l’union. Une session dédiée aux journalistes des huit pays membres de l’UEMOA. Elle se tient du 09 au 13 septembre 2024. Le communicant sur la question a présenté de grandes réalisations du chantier paix et sécurité dans un espace qui subit déjà les affres du terrorisme.
5 milliards de francs CFA ont été mobilisés par l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine pour soutenir le Burkina, le Mali et le Niger dans leur lutte contre l’hydre terroriste. C’est ce qu’a révélé Anselme Somé du département paix et sécurité de l’UEMOA.
Ces pays membres de l’UEMOA luttent depuis plusieurs années déjà contre le terrorisme. Cet appui financier est l’une des actions de l’UEMOA dans la poursuite de ses ambitions de paix et de sécurité dans son espace. Pour Anselme Somé, spécialiste sécurité de la maison communautaire, pour parvenir à la prospérité et au développement des huit pays, il faut au préalable la paix et la sécurité.
Cependant, le loup est déjà dans la bergerie, car le Burkina Faso, le Mali, le Niger, surtout dans la zone de leurs trois frontières, sont durement frappés par le terrorisme. Mais pas qu’eux, dans la zone des frontières Burkina, Bénin, Niger, Togo, l’hydre terroriste y fait également son lit. La Côte d’Ivoire a aussi enregistré des attaques, notamment celle de Grand-Bassam.
Par ailleurs, selon Anselme Somé, cela n’empêche pas l’UEMOA de mener des actions pour la paix et la sécurité dans sa zone de tutelle, mieux, cet état de fait encourage l’UEMOA dans l’exécution de sa politique Paix et sécurité.
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En effet, outre l’appui financier accordé aux Etats de la ligne de front, Anselme Somé a cité : « La création par Acte additionnel en 2019 d’un fonds régional de sécurité ; l’initiation et l’institutionnalisation des concertations sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières ; l’organisation par les Etats, d’opérations de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ; l’opérationnalisation de la police communautaire ou de proximité dans les différentes initiatives de renforcement de la sécurité publique ; le lancement d’initiatives pour faire des frontières, non des barrières, mais des ponts de coopération entre les Etats membres et les peuples ; des actions de renforcement des capacités opérationnelles au profit du personnel des FDS ; le renforcement de la collaboration et de la coopération entre les services de sécurité et de renseignement des Etats membres de l’Union ; l’adoption d’un projet d’informatisation et d’interconnexion des postes de police frontaliers dans l’espace UEMOA (projet 2i-PPF), en cours de mise en œuvre, etc. »
Anselme Somé consent que des difficultés existent, mais l’institution sous régionale ne compte pas lésiner sur les efforts allant dans le sens de la paix et la sécurité dans l’espace communautaire.
Ainsi, l’UEMOA a dressé des perspectives allant dans ce sens. Il s’agit de l’accélération du processus d’opérationnalisation du Mécanisme de Veille et d’Alerte précoce (MeVap), la poursuite du renforcement des capacités des FDS et de la Commission nationale de contrôle des armes et enfin la prospection pour des futurs partenariats avec le Centre d’Études sur les Conflits, le Développement et la Paix, Small Arms Survey et la Fondation Kofi Annan.
Hamadou OUEDRAOGO
Burkina 24
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