Des experts de l’Afrique de l’Ouest francophone à Ouagadougou pour rationaliser l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA)
Un atelier régional autour de la gouvernance des données et de l’utilisation éthique, responsable et inclusive de l’Intelligence Artificielle (IA) s’est ouvert ce lundi 28 octobre 2024, à Ouagadougou. Il se tient en 72h. Plusieurs experts venus des pays francophones d’Afrique de l’Ouest vont échanger afin de développer et adopter des lignes directives d’une intelligence artificielle responsable et éthique en Afrique. Cet atelier est organisée par l’agence Niyel en collaboration avec le gouvernement burkinabè.
Du 28 au 30 octobre 2024, l’agence de plaidoirie Niyel tient, en collaboration avec le gouvernement, un atelier au profit des experts venus des pays francophones d’Afrique de l’Ouest, à Ouagadougou. « Gouvernance des données et utilisation éthique, responsable et inclusive de l’intelligence artificielle en Afrique de l’Ouest », c’est le thème qui va diriger les échanges de ces 72h. Il s’agit à travers ce choix de tracer les sillons d’une utilisation responsable de l’intelligence artificielle, selon Valérie Traoré, Directrice Exécutive de Niyel.
« L’intelligence artificielle est une opportunité pour nos pays de non seulement se développer mais aussi faire face à beaucoup de difficultés. La première chose c’est donc comprendre les enjeux de cette intelligence artificielle. L’éducation est très importante.
Beaucoup ont peur qu’on perde des emplois mais il faut se dire qu’on va gagner des emplois. Et pour profiter de ces emplois il faut qu’on investisse dans l’éducation, dans la création d’un cadre juridique qui nous permet de savoir où on va», a expliqué Valérie Traoré.
Ces trois jours vont également servir de vitrine pour discuter de la gouvernance des données, de discuter des profits et les difficultés de l’IA et de comment contribuer dans l’union africaine, selon la directrice exécutive de Niyel.
« Tous les pays ne sont pas au même niveau. Cet atelier va nous permettre de savoir qui fait quoi et comment harmoniser notre position commune. L’idée c’est d’avancer tous ensemble pour qu’on puisse tous réussir», a-t-elle insisté.
Ce cadre s’est ouvert sous la présidence de la ministre en charge de la transition digitale, Aminata Zerbo / Sabané. Elle a reconnu la nécessité de cet atelier en ces termes : «L’IA ne doit pas être perçue comme une menace, mais plutôt comme une opportunité inouïe.
Elle peut et doit être notre alliée dans la lutte contre les maladies, dans l’amélioration de l’agriculture, dans la préservation de notre environnement, dans l’amélioration de la formation et dans le développement de nos économies. Mais pour que toutes ces promesses se réalisent et pour réduire toutes les appréhensions qui accompagnent son essor, nous devons agir avec sagesse et responsabilité ».
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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