Assises nationales des communications électroniques : Vers un renforcement de la régulation et une meilleure qualité de service

Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a présidé la cérémonie d’ouverture des assises nationales sur la régulation des communications électroniques ce lundi 2 décembre 2024. Prévus s’étaler sur 72 heures, les échanges vont essentiellement portés autour de la thématique principale « Renforcement de la régulation pour une meilleure qualité de service dans le secteur des communications électroniques ». 

Les assises nationales sur la régulation des communications sont prévues du 2 au 4 décembre 2024 à Ouagadougou. Durant les trois jours de travaux, les acteurs des communications électroniques vont s’appesantir sur la question du renforcement de la régulation pour une meilleure qualité de service dans le secteur des communications électroniques. Cela, dans le but de trouver des solutions concrètes et durables pour répondre aux attentes des consommateurs en matière de qualité tout en priorisant l’innovation.

De ce fait, en plus de la thématique principale, trois sous thèmes seront développer pour enrichir les échanges. Dr Aminata Zerbo/ Sabane Ministre en charge de la transition digitale a notifié que la présente assise permettra sans nul doute de déceler des pistes de solution pour renforcer la régulation de ce secteur, de répondre aux attentes des populations et préparer le pays aux défis de la transition numérique.

« Ces assises ont été pensées dans le but de réunir tous les acteurs du secteur pour qu’ensemble nous puissions réfléchir aux défis du secteur pour lesquels la régulation peut être une réponse. Notre pays est résolument engagé dans sa transformation digitale afin de faire du numérique un levier de développement socio-économique. Pour cela il nous faut des services de communications électroniques de qualité et la régulation a un rôle important pour assurer cette qualité mais également protéger les consommateurs », a-t-elle soutenu.

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En outre, Dr Aminata Zerbo/Sabane a souhaité que les travaux débouchent sur des recommandations pratiques et une feuille de route qui permettra de renforcer la transparence et assurer une meilleure protection des consommateurs.

« Ces assises ne sont pas qu’un moment de bilan. Elles doivent tracer la voie vers un avenir ou la régulation devient un catalyseur pour un secteur numérique au service du développement économique et social », a-t-elle espéré.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24