La CNAVC-Houndé à l’avant-garde : Concilier transition et développement, leur défi !

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La Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC) est une fédération des organisations de la société civile burkinabè fortement engagée dans le soutien au gouvernement du Capitaine Ibrahim Traoré. Depuis sa création, la CNAVC section Houndé a mené de nombreuses actions dans le sens de renforcer la cohésion sociale, développer l’économie locale et soutenir les efforts de sécurisation. Parmi ces initiatives phares, figurent l’organisation de manifestations en soutien au gouvernement, le financement de projets communautaires et le soutien aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Les membres de l’organisation envisagent d’étendre leurs activités à de nouveaux domaines, tels que l’agriculture et la formation professionnelle, afin de contribuer à l’autonomisation des populations locales. Pour Amadou Waigalo, Secrétaire général, la CNAVC- Houndé se veut une structure d’action. Entretien du samedi 21 décembre 2024 !

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Burkina 24 : Que faut-il entendre par CNAVC ?

Amadou Waigalo : Quand on parle de la CNAVC, c’est une organisation des OSC (Organisation de la société civile) qui soutient le Capitaine Ibrahim Traoré. En son temps, chaque organisation sortait pour soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré. Les grands leaders ont décidé qu’ensemble on puisse trouver une coordination qui va rassembler toutes les associations. C’est de là que la CNAVC est née.

Burkina 24 : Quelles sont ses initiatives phares de la CNAVC-Houndé ?

Amadou Waigalo : En rappelle, je vais commencer d’abord avec les assises nationales. Le 5 octobre 2022, c’est ici même au Centre Populaire de Loisirs de Houndé (CPL) que nous avons fait la manifestation. Au début les gens n’avaient pas compris. Quand même, ils sont sortis des centaines. Mais notre deuxième manifestation, c’était le 26 janvier 2023. Ce jour on peut compter plus de 40 milles personnes.  Tout le monde était au dehors.

La CNAVC au cœur des manifestations de soutien à la transition

Les images sont là. Nous-mêmes on était étonné. Dans les villages environnants, les gens sont venus à moto. Ce jour, franchement dit, j’ai compris que la population aussi a compris la logique du Capitaine Ibrahim Traoré. Ça m’a beaucoup marqué.

Et, dans cette manifestation, il y avait des vielles personnes qui sont sorties et qui disent : voici le Président que nous on veut. C’est le Capitaine Thomas Sankara qui est revenu et ils ne peuvent pas s’assoir sans le soutenir.

Amadou Waigalo, Secrétaire général, la CNAVC- Houndé

Après ça, le 13 février 2023, c’était la même chose. Sincèrement dit, ça suffisait seulement de faire sortir un message et tout le monde est là. Les commerçants, tout le monde, ferme et puis et ils viennent pour une bonne cause. Après ça encore, le 06 avril 2023, c’était la même chose.

Le 26 juin 2024, si je ne me trompe pas, il y a eu tentative de coup d’État à Ouagadougou. Ce jour on est sorti ici à partir de 19h on a dormi au dehors jusqu’au petit matin. Les gens sont sortis de gauche à droite. Vraiment c’était fort. Ils ont laissé leur logement, leur maison pour venir dormir sur goudron à cause du Capitaine Ibrahim Traoré. C’était à féliciter.

Burkina 24 : Quel est l’enjeu de vouloir protéger le président depuis Houndé ?

Amadou Waigalo : Il faut dire que Houndé a toujours été le point central de soutien aux différents pouvoirs. Si vous vous rappelez le départ de Blaise Compaoré en 2014, Houndé était classé parmi les trois villes du Burkina les plus mobilisées. Parce que entre Houndé et Bobo-Dioulasso, on peut bloquer la voie pour empêcher l’ennemi de quitter les pays voisins et entrer à Ouagadougou.

On a vu l’exemple de la Côte d’Ivoire. Quand on avait appris, qu’il y a des déstabilisateurs qui avaient quitté pour venir à Ouagadougou. Mais quand on est sorti net, il faut dire que tout était bloqué.  Le pays est divisé. C’est un point central, c’est ça aussi la force de Houndé.

Burkina 24 : Quelles sont vos autres actions en dehors des manifestations ?

Amadou Waigalo : On a commencé très longtemps avant la création de la CNAVC. Avec une structure qui est la Coalition Jeunesse consciente de Houndé, nous avons mené pas mal d’activité. Des activités de soutien au Capitaine Ibrahim Traoré à travers les manifestations au bord du goudron.

Comme actions concrètes, nous avons fait des dons aux VDP de la commune de Houndé en 2022. Quand le Capitaine est venu au pouvoir, nous avons soutenu les VDP à hauteur de 600.000 FCFA. Après cela, en 2023, nous avons encore soutenu les VDP à hauteur de 265.000 FCFA.

Des actions de soutien au VDP (Bereba)

Il y a eu des gens de bonnes volontés qui nous ont accompagné dans les cotisations. Nous-même, nous cotisons entre nous, nous avions fait de bonnes actions pour le soutien des VDP. Car, les VDP des différents villages ont eu le soutien à travers la Coalition de la jeunesse consciente de Houndé.

Le 2 novembre 2024, la population de Houndé y compris la CNAVC et quelques structures ont contribué à hauteur de 8 millions cent mille francs (8 100 000 FCFA) pour l’effort de guerre. Nous avons encore travaillé de sorte à rassembler la jeunesse dans la cohésion sociale, la résilience pour pouvoir accompagné le Capitaine Ibrahim Traoré dans son travail actuel.

8 millions plus trois moto au compte du Fonds de soutien patriotique, le 02 novembre 2024

Pour cela, nous avons organisé des matchs de football qui rassemblent plus de jeunes. Nous faisons des dons de sang. Tout ça c’est pour accompagner la transition. Ce sont des actions qui montrent réellement que la population est derrière son président.

En plus de ça, nous avons organisé des journées de salubrité au nom de la Coalition de la jeunesse consciente, et des journées de salubrité au nom de la CNAVC section Tuy. Et ces journées de salubrité, nous l’avions fait dans plusieurs départements, à savoir l’hôpital de Houndé, au bord du goudron, dans le marché et dans assez de coins.

Nous avions essayé même de libérer la RN1 pour qu’il y ait de la visibilité afin d’éviter les accidents. Il faut savoir que la CNAVC de Houndé a eu l’idée avant même que le Capitaine même ne dise de cultiver, nous avons fait un champ de riz de plus de 3 hectares.

Le champ de 3 hectare affecté à la culture du riz 

Ce riz a été récolté pour encore donner aux PDI (Personnes Déplacées Internes). Nous avons montré qu’au lieu que ça soit des cotisations ou attendre de l’État, nous, jeunes, on peut cultiver et donner aux PDI. En plus, nous avons cultivé le sésame. En plus on a cultivé  des arachides pour montrer aux populations qu’on peut le faire. Après cela, nous avons voulu encore expérimenté le blé tant souhaité au Burkina Faso.

Le Capitaine nous a dit qu’on peut cultiver le blé. Nous sommes actuellement sur ça. Nous sommes en train de travailler dans ce sens. Mais à ce niveau, nous avons des difficultés. Il faut savoir que le blé pour une première fois, il faut des techniciens à côté.

activité sportive pour rassembler la jeunesse

Le problème d’eau se pose. Chaque jour on se mobilise pour aller arroser à travers des motopompes qu’on a achetées avec nos propres fonds. C’est insuffisant. Si on avait des châteaux d’eau à haut débit, ça allait faciliter la tâche et ça allait amener les gens à s’intéresser à cette culture.

Burkina 24 : La CNAVC de Houndé prêche-t-elle donc par des actes ? 

Amadou Waigalo : Cela a toujours été l’exemple de Houndé. Depuis que nous avons commencé à soutenir la transition pour ceux qui connaissent bien Houndé, savent que ce sont des actions qu’on mène, suivies d’actions fortes. Vous allez trouver que les actes dépassent la parole. C’est-à-dire qu’on parle, mais on travaille plus en bas.

Burkina 24 : Cet engagement au prix de quoi ?

Amadou Waigalo : Au prix de la liberté.  Nous nous sommes engagés dans la lutte, c’est au prix de la liberté. Nos ancêtres se sont battus pour des Nations et ils ont été mal récompensés par le massacre de Thiaroye. On fait ça pour notre propre liberté, pour notre futur, pour notre progéniture.

L’opinion pense que vous êtes financés par les autorités en place. Votre commentaire ?

Amadou Waigalo : Sincèrement dit c’est le patriotisme qui engage les gens à le faire. Il n’y a pas un coin pour dire que les autorités actuelles sont en train de financer les gens pour les accompagner.  Ceux qui dorment dans les ronds-points ne sont pas payés. Si c’était le cas, vous n’allez pas avoir un jeune chômeur qui va aller rester à la maison dormir.

Avec la situation sécuritaire que notre pays vit actuellement, il n’y a pas de l’argent disponible pour donner à ces gens pour qu’ils soient tout temps à la veille. Les gens utilisent leurs moyens de bord pour mener leurs activités.  D’ailleurs ceux qui font la veille citoyenne ne sont pas des chômeurs. Chacun a un coin où il peut se débrouiller et gagner un peu. Si vous remarquez, ce ne sont pas les mêmes têtes qui sont là jour et nuit.

Formation des membres

Comme ça n’empêche pas le travail, chacun se débrouille pour pouvoir accompagner le dynamisme actuel. Sincèrement dire qu’il y a de l’argent pour la CNAVC, je n’en ai pas vu et je sais que ça n’existe pas. Toutes nos activités sont financées par nous-mêmes et financées par des patriotes du pays. Des gens qui voient les actions et ils sont contents, ils viennent, et ils donnent de l’eau, d’autres des chaises, des bâches pour les meetings, quelqu’un même peut prendre en charge notre communication.

C’est pour vous dire ce sont des gens de bonnes volontés. Dire que le gouvernement ou l’État donne de l’argent, si cela existait on n’allait pas pouvoir compter ceux qui dorment au rondpoint. Surtout le rondpoint dénommé Capitaine Ibrahim Traoré, on n’allait même pas avoir la route pour passer. Car les gens qui sont au chômage dans ce pays sont nombreux.

Soutien aux femme en saponification à Bereba

Si ces gens doivent venir et qu’on les paie, ils n’allaient jamais quitter. Mais c’est le pur patriotisme. Vous allez voir qu’il y a des gens qui se sont enregistrés parmi nous pour aller au front. Les gens pensaient qu’on paie les gens. Entre temps un peu partout les gens ont commencé la veille citoyenne dans différents rondpoints. Partout à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Houndé ici. Mais après ils sont rentrés.

Ils pensaient qu’il y avait l’argent. Quand ils ont compris qu’il n’y a pas l’argent chacun est rentré chez lui. Mais ce n’est pas qu’ils n’aiment pas le pays. Mais ils pensaient qu’il y avait de l’argent. Aujourd’hui s’il y a une alerte seulement ils vont ressortir. Le dynamise enclenché avec nos autorités, tout le monde est d’accord. Et tout le monde est prêt à accompagner.

Burkina 24 : Houndé est en chantier, grâce au Fonds minier, quel est votre regard sur les réalisation ?,  réponse dans l’élément vidéo ⇓

 

Burkina 24 : Est-ce que les objectifs de départ sont atteints pour 2024 ?

Amadou Waigalo : Bien-sûr qu’on a atteint nos objectifs. Puisqu’au début de l’année, on s’était dit que chaque premier samedi du mois, on allait sortir faire une journée de salubrité et cela a été respecté jusqu’aujourd’hui.

Des actions de salubrité

Pour le champ, ensemble on a décidé, on l’a fait et on a récolté. Ce sont des résultats concrets qu’on a engrangés. En ce qui concerne les manifestations, ce n’est pas tout temps qu’on fait des manifestations. C’est quand on entend qu’il y a des projets de déstabilisation contre le Capitaine Ibrahim Traoré qu’on se manifeste.

Burkina 24 : Quelle sont vos perspectives en 2025 ?

Amadou Waigalo : En 2025, nous prônons d’abord la fin de l’insécurité. Sans le peuple, le pouvoir n’as pas de socle. Nous allons donc  maintenir l’engagement et rester ferme sur notre vision qui est la souveraineté totale à travers le Capitaine Ibrahim Traoré. Notre mission, c’est de libérer le pays du néocolonialisme et de l’impérialisme. Et je pense qu’ensemble avec les filles et fils du pays, on va s’en sortir.

Akim KY

Burkina 24

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