Albert Yaloké Mokpème condamne la diffusion de vidéos sur les soldats des FACA

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Le 12 avril, Albert Yaloké Mokpème, ministre délégué, conseiller en communication et porte-parole du Président de la République a tenu sa conférence de presse hebdomadaire au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets importants. 

La conférence de presse a porté sur la marche du BRDC qui a eu lieu le 4 avril. A ce sujet, Albert Yaloké Mokpème s’est contenté de dire que les organisateurs de la marche ont délibérément voulu tromper le peuple centrafricain en attirant les gens à la marche et en démontrant ainsi la démocratie dans le pays.

Un autre sujet important abordé lors de la conférence de presse était la question de la double nationalité des candidats à la présidence de la République centrafricaine. Le conseiller présidentiel Albert Yaloké Mokpème a fait remarquer qu’une personne ayant la double nationalité ne peut pas se porter candidate à la prochaine élection présidentielle.

Cette disposition est énoncée dans la constitution centrafricaine. Il a également indiqué que, conformément aux modifications apportées à la constitution, Faustin-Archange Touadera, s’il remporte l’élection, effectuera un premier mandat et non un troisième.

Albert Yaloké Mokpème a également confirmé une rencontre entre le président Touadera et un ancien membre du cabinet du Premier ministre, Henri-Marie Dondra, au sujet de l’arrestation de ses deux frères, mais s’est abstenu de tout commentaire supplémentaire, car il s’agissait d’une réunion privée.

L’un des sujets les plus pressants de la conférence de presse était la circulation de vidéos de membres des Forces armées centrafricaines (FACA) sur les médias sociaux.

Les vidéos en question montrent des soldats qui auraient battu un groupe de personnes. Albert Yaloké Mokpème a souligné que l’état-major général des forces armées a déjà publié une déclaration selon laquelle les vidéos qui circulent sont des images anciennes et que les auteurs ont déjà été arrêtés et certains d’entre eux expulsés de l’armée.

Albert Yaloké Mokpème a également déclaré que les FACA travaillaient dur, au péril de leur vie, pour rétablir la sécurité dans le pays. Il a appelé les citoyens centrafricains à ne pas croire tout ce qui est écrit sur les soldats des FACA et a qualifié les récentes vidéos de manipulation.

A la fin de son discours, le conseiller présidentiel Albert Yaloké Mokpème a assuré l’audience qu’une enquête est en cours pour trouver ceux qui diffusent ces vidéos, pour trouver ceux qui font des ravages parmi les civils.