« Braquage à Ouaga » : La Comédie sociale d’Aziz Nikiéma maintenant en salles !

Le long-métrage de fiction « Braquage à Ouaga » d’Aziz Nikiéma a officiellement démarré son parcours cinématographique avec son avant-première au Ciné Neerwaya de Ouagadougou le jeudi 22 mai 2025. Ce film, qui promet de divertir et de faire réfléchir, est actuellement à l’affiche du Cinéma Neerwaya. Les cinéphiles peuvent le découvrir du 19 mai au 1er juin, avec deux séances quotidiennes à 18h30 et 22h30.
Aziz Nikiéma, le réalisateur, nous plonge dans le cœur de l’histoire de « Braquage à Ouaga », un film qui, sous ses airs de comédie, s’attaque à une problématique sociale brûlante : l’employabilité des jeunes. « C’est un film qui juge la société à travers une comédie hilarante », explique-t-il.
Le scénario suit un groupe de jeunes qui décide de braquer un hôtel, par une tournure des événements pour le moins inattendue : leur amie a un rendez-vous galant sur place. Aziz Nikiéma ajoute, « c’est un braquage pas comme les autres.
Parce que nous, au Burkina, nous vivons déjà depuis une dizaine d’années dans des problèmes de sécurité, et Braquage à Ouaga est un film comique qui permet au public de s’ouvrir, d’oublier un peu les problèmes que nous vivons tous les jours, qui permet au public de revivre et de rêver encore, comme l’un des objectifs du cinéma qui est de faire profiter de la vie au maximum ».

Le parcours de production du film, débuté en septembre 2024, a rapidement pris de l’ampleur avec sa sélection officielle au FESPACO 2025, où il a connu sa première mondiale. Aziz Nikiéma insiste sur l’identité profondément burkinabé de son film. « Ce film a été fait pour le public burkinabé à 100 %. C’est une comédie, c’est un film populaire. L’objectif premier d’un film de ce genre est de permettre au maximum aux personnes de le voir et de se distraire », a-t-il confié.
La production a été un véritable défi, menée sur fonds propres et grâce à l’engagement sans faille des équipes. « C’est un film qui a été fait sur fonds propres et qui a bénéficié de la participation de comédiens et de techniciens, donc des gens qui ont accepté de travailler de bon cœur, de donner leur cœur et leur âme pour que ce projet vive », confie le réalisateur.

Du côté des acteurs, l’enthousiasme est palpable. Anthony Ouédraogo, qui incarne le rôle principal de Bouba, décrit « Braquage à Ouaga » comme une œuvre à la fois humoristique et satirique. Il précise, « On essaie d’utiliser un sujet assez important pour aussi banaliser la situation, pour nous rappeler que nous vivons aussi dans un pays où l’on a encore le droit de rigoler, où l’on peut se divertir tout en touchant à des questions sociales ».
Le tournage nocturne, a été une expérience inédite et formatrice pour Anthony Ouédraogo, notamment grâce à la collaboration avec des figures établies comme Gustave Sorgo, Saturnin Milla, Issa Ouédraogo etc.

Fabiola Badolo, qui campe le rôle de Germaine, voit dans sa participation une mission de sensibilisation. « On a essayé de dire aux filles d’être moins naïves. Il ne faut pas manger tout ce qu’on vous offre, sinon vous pouvez vous retrouver dans la situation dans laquelle j’étais dans le film », a-t-elle conseillé.

Enfin, le public a déjà exprimé son approbation. Asami Nikiéma, un cinéphile présent à l’avant-première, a été conquis. « Le film m’a beaucoup plu. Et puis, il donne de bons conseils. Il éduque beaucoup, surtout les jeunes ». Il a également loué la représentation authentique du cadre social de Ouagadougou.
Akim KY
Burkina 24
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