Le mouvement « Jeunesse Réveille-toi » veut transformer les salles de classe en laboratoires révolutionnaires

Le jeudi 22 mai 2025, le mouvement « Jeunesse réveille-toi » a organisé un grand panel sous le thème « Révolution populaire : Rôle et contributions des élèves et étudiants wayiyans ». Ce rassemblement était une déclaration d’intention, visant à galvaniser la jeunesse pour qu’elle devienne le fer de lance de la Révolution progressiste populaire dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
La présence du Ministre burkinabè des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda, aux côtés de ses homologues malien et nigérien, Abdoul Kassim Fomba et Sidi Mohamed Al Mahmoud, a souligné l’importance de l’enjeu. Les questions centrales ont résonné dans la salle.
Comment intégrer véritablement la voix des jeunes dans nos initiatives nationales, et comment peuvent-ils devenir les architectes de solutions innovantes dans la quête de restauration de l’intégrité du territoire ?

Yonli Raphaël, président du mouvement « Jeunesse réveille-toi », a défini la Révolution progressiste populaire non pas comme un mouvement politique éphémère, mais comme l’ordre rétabli par le peuple, une lutte tenace pour « la justice sociale arrachée des mains de l’injustice et un refus de courber l’échine ».
Il a imploré la jeunesse de reconnaître son rôle irremplaçable, envisageant une génération qui transformerait les salles de classe en laboratoires de pensée révolutionnaire et les campus en foyers de conscience populaire. « Nous devons transformer les salles de classe en laboratoires de pensée révolutionnaire.
Nous devons transformer les campus en foyers de conscience populaire. Nous devons faire de notre jeunesse, une armée sans fusil mais avec des idées qui frappent, qui dérangent, qui bâtissent », a-t-il lancé.

Le Ministre Roland Somda a renforcé ce sentiment, en soulignant que la révolution est intrinsèquement « avec le peuple, pour le peuple, pour la souveraineté des peuples de l’AES ». Il a mis en lumière la réalité démographique du Sahel, avec une immense jeunesse comme son grand atout.
La voie à suivre, a-t-il souligné, « implique de rompre avec une culture d’assistanat. Bien que les gouvernements s’engagent à créer des conditions favorables, la jeunesse doit saisir ces opportunités, devenir de véritables leviers de développement et apporter activement sa contribution aux nations qui leur ont tant donné ».
Dans une démarche concrète pour concrétiser cette vision, le panel a été marqué par l’installation de trois mouvements étudiants clés : la Fédération des Étudiants de l’AES, la Coordination des Étudiants Communicateurs de l’AES et la Coordination Nationale de la Veille Estudiantine et Scolaire.
Ces structures devraient étendre leur portée à tous les pays de l’AES, promettant d’être des canaux directs pour l’engagement des jeunes et la pensée révolutionnaire.
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Mahoua SANOGO (Stagiaire)
Burkina 24
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