Burkina : Plaidoyer pour renforcer les services de vaccination des districts sanitaires
Le ministère de la santé en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’UNICEF, le Centre américain de contrôle et de la prévention des maladies (US-CDC), l’Agence de médecine préventive (AMP) et l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) animent, ce 30 mai 2017 à Ouagadougou, un atelier de plaidoyer en faveur de la vaccination au Burkina Faso.
La vaccination est considérée par les spécialistes comme l’intervention de santé publique la plus rentable et la plus bénéfique. L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a révélé des insuffisances dans les systèmes de santé de plusieurs pays.
Cette épidémie a surtout mis en exergue l’importance de la surveillance et de la détection des maladies à potentiel épidémique. Constitué d’un partenariat de plus de 50 pays, d’ONG nationales et internationales, le programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale a alors été mis en place en 2014. L’AMP a été sélectionnée par le US-CDC pour mettre en œuvre le projet HIGHS, un projet d’appui technique aux ministères de la santé de trois pays : Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Togo.
« Bien que la couverture vaccinale du DTC3 (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche) soit de 91% à l’échelle des districts sanitaires nationaux, certains demeurent moins performants que d’autres. L’AMP collabore avec le CDC ainsi que le ministère de la santé pour mettre en œuvre des activités afin d’améliorer la performance de la couverture vaccinale », a indiqué Dr Edouard Betsem, le Directeur de l’AMP-Burkina, une agence présente au Burkina depuis 43 ans.
Le Programme élargi de vaccination (PEV), intégré dans le système sanitaire, rencontre des succès mais des efforts restent à faire.
L’atelier de plaidoyer organisé ce 30 mai vise notamment à mobiliser les ressources multiformes potentielles, repenser les manières de communiquer avec les populations et renforcer l’engagement des personnes ressources et des autorités politiques, coutumières et religieuses.
Selon le Secrétaire général du ministère de la santé, Robert Kargougou, les défis concernent entre autres l’amélioration des compétences des agents, de la qualité des données, de la participation communautaire et le renforcement des logistiques.
La Représentante de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata J. Diarra-Nama, a salué l’engagement du pays dans la vaccination permettant ainsi de « sauver » des milliers voire des millions d’enfants. Malgré les nombreux défis, elle a foi quant à l’atteinte de la couverture vaccinale universelle.
Noufou KINDO
Burkina 24
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