FESPACO 2019 : La fondation Joseph Ki-Zerbo mettra en lumière les héros panafricains
Dans le cadre du cinquantenaire du FESPACO, la Fondation Joseph Ki-Zerbo exposera les figures d’héroïnes et de héros panafricains sous le thème « confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ». Cela a été révélé ce jeudi 14 février 2019 à Ouagadougou.
La 26e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 23 février au 02 mars 2019 à Ouagadougou sous le thème « Mémoire et avenir des cinémas africains ». C’est dans cette vision de devoir et de mémoire que la fondation Joseph Ki-Zerbo compte organiser une exposition sur les héros panafricains sous le thème « confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ».
Cette exposition photos et de livres vise à attirer l’attention des cinéastes du monde sur le passé de l’Afrique. Il s’agit des hommages rendus à Hampâté Bâ, à Léopold Sédar Senghor, à Kwamé Nkrumah, à Aimé Césaire, à Nelson Mandela, à Amilcar Cabral, à Julius Nyerere, à Cheikh Anta Diop, à Abdou Moumouni et à Ahmadou Dicko.
« Le thème du panafricanisme est au cœur cette 26e édition du FESPACO. Joseph Ki-Zerbo nous invite à découvrir et à redécouvrir à partir de ses écrits contenant des témoignages et des hommages rendus à des personnalités africaines, des personnes qu’il considère comme étant des héros », a expliqué l’administratrice générale de la fondation Joseph Ki-Zerbo, Françoise Ki-Zerbo.
Elle a ajouté que le 8e livre à titre posthume de Joseph Ki-Zerbo, intitulé « Des héros, hommages et témoignages » vise à faire découvrir les visages et les profils des héros et des héroïnes. « Nous sommes dans l’attente de voir des cinéastes africains s’approprier davantage de l’histoire et la culture de notre continent. (…) On tente de nous embarquer dans un monde qui n’est pas toujours souvent le nôtre. Il y a cet impératif, pour les Africains, de continuer à exploiter au maximum leur culture. Et le cinéma est un espace idéal », a laissé entendre l’écrivain présent à cette rencontre, Jean Paul Sagadou.
Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24
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