La Chine interdit l’usage des matériels informatiques étrangers dans les administrations publiques
En réponse à l’interdiction faite par l’administration Trump aux entreprises américaines de commercer avec ses géants technologiques, la Chine a décidé de remplacer d’ici à trois ans le parc informatique de ses administrations par du matériel 100% chinois.
La contre-attaque de l’Empire du milieu vise, par ricochet, à accélérer le développement de technologies chinoises. En réponse aux sanctions imposées depuis le début de l’année par les Etats-Unis à son géant des télécoms Huawei, la Chine veut bannir le matériel informatique étranger des administrations publiques.
Selon le « Financial Times », le parc devra être renouvelé d’ici à trois ans par de nouveaux PC entièrement conçus sur le sol chinois. 20 à 30 millions d’appareils devraient être remplacés au total, selon des analystes interrogés par le Financial Times. En 2020, ce sera le cas de 30% d’entre eux. Suivront 50% en 2021, puis les 20% restant en 2022.
Lenovo, dont les ordinateurs sont déjà les plus utilisés dans les services publics, pourrait être le premier bénéficiaire de cette mesure. L’entreprise est l’un des leaders mondiaux du marché PC depuis son rachat de l’activité d’IBM en 2005.
Reste que certains composants électroniques, tels que les processeurs des Américains Intel et AMD ou les disques durs du Sud-Coréen Samsung, lui sont encore essentiels. Les Chinois pensent également à une alternative au système d’exploitation Windows, malgré les efforts de Microsoft qui en a développé une version spéciale pour le gouvernement chinois, bien que des systèmes d’exploitation chinois existent déjà.
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