14 usines Toyota à l’arrêt à cause d’une cyberattaque
L’entreprise japonaise est en train de devenir une cible récurrente des hackers. À compter du 1er mars 2022, le constructeur se voit dans l’obligation de fermer 28 lignes de production. Plus largement, l’industrie automobile intéresse de plus en plus les cybercriminels.
Les constructeurs automobiles intéressent les hackers car ils sont généralement obligés de payer une rançon pour relancer leurs lignes de production.
Un tiers de la production mondiale de Toyota (soit 14 usines) est à l’arrêt à cause d’une cyberattaque massive qui a touché l’un des fournisseurs principaux du constructeur japonais.
Le fournisseur concerné s’appelle Kojima Industries. Il fabrique des pièces en composite et en plastique pour Toyota depuis de nombreuses années, notamment pour les véhicules hybrides et électriques du constructeur. Selon un porte-parole de Toyota, « l’événement s’est produit à cause d’une défaillance du système informatique chez le fournisseur ».
Les conséquences sont catastrophiques pour le constructeur japonais qui se voit dans l’obligation de fermer 28 lignes de production dans 14 usines à travers le Japon, à compter du 1er mars 2022.
Ce n’est pas la première fois que des hackers s’en prennent à Toyota. L’entreprise japonaise est en train de devenir une cible récurrente. Les systèmes du constructeur automobile ont été compromis au moins trois fois en 2019, notamment par l’attaque d’un malware en Australie, une violation des données de 3,1 millions de clients au Japon (en Thaïlande et au Vietnam), et un ransomware qui a tout de même coûté 37 millions de dollars à une filiale du groupe.
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