Des journalistes aiguisent leurs plumes pour un meilleur traitement de l’information en période de crise

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Le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ), en partenariat avec l’UNICEF, a dans son plan d’action initié une formation à l’endroit des journalistes sur le traitement de l’information en période de crise COVID 19. Cette formation qui s’est étendue sur trois jours soit du 28 au 30 novembre 2022 à Koudougou avait pour but d’aiguiser la plume des journalistes sur la gestion des crises.

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Il est connu de tous que le pays des Hommes intègres traverse des moments difficiles, caractérisés par l’insécurité grandissante, et la crise sanitaire qui s’y est invitée. Comment les Hommes de médias peuvent apporter leur touche pour atténuer la crise ? C’est en réponse à cette interrogation que le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) fait du Journalisme Sensible aux Conflits (JSC), son cheval de bataille.

Adama Salambéré
Adama Salambéré

Ainsi donc les 28, 29 et 30 novembre 2022, le RIJ  a initié une session de formation à l’endroit des journalistes, dans la cité du cavalier rouge. « Nous avons organisé cette formation, parce que vous savez que le RIJ depuis sa création a pour objectif  véritablement de former les journalistes.

Nous avons mis un projet en 2017 en place, qui est le journalisme sensible aux conflits, où nous formons vraiment les journalistes du Burkina, du Mali et du Niger, parce que ces 3 pays sont actuellement en situation de crise liée au terrorisme », renseigne d’emblée Adama Salambéré, secrétaire général du RIJ.

« Nous sommes bien outillés pour aller sur le terrain de combat »

Une formation jugée satisfaisante pour les apprenants, à en croire Afsétou Sawadogo, journaliste aux Edition Sidwaya. De ses propos, elle ressort mieux outillée à la sortie de cette formation. « A travers cette formation au journalisme sensible aux conflits, nous avons beaucoup appris, parce que ce n’est toujours pas évident pour nous, journalistes, d’aller tout le temps sur le terrain et de savoir comment s’y prendre pour réaliser un reportage en tant de crise. 

Des fois, on hésite, on ne sait pas quels acteurs clés il faut toucher, on ne sait pas quelle personne ressource toucher pour vraiment apaiser les tensions entre les deux protagonistes. A présent, nous sommes bien outillés pour aller sur le terrain de combat », a rapporté la journaliste de Sidwaya.

« Il est important de penser à des acteurs dont la parole peut être utile à la recherche de solution »

Au formateur Boukary Ouoba de renchérir que les journalistes doivent être des vecteurs de paix dans cette période de crise, à travers leurs productions, car dit-il, « si on prend la crise sécuritaire, en tant que journaliste sensible aux conflits, l’intérêt n’est pas tout le temps de parler de la guerre, des combats qui se mènent au front, des bilans à la limite macabres… 

L’intérêt doit être porté sur les populations. Il est aussi important de parler des solutions et des efforts de paix, et des résolutions de la crise. Il est important de penser à des acteurs dont la parole peut être utile à la recherche de solution, parce que souvent, dans l’effet de l’action, on n’a pas toujours le temps de recourir à des sources appropriées », a-t-il renseigné.

Il faut noter que cette formation a été possible grâce à l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Et le choix porté sur la thématique du COVID19 n’est pas anodin, selon Bruno Sanogo, Spécialiste média et communication à l’UNICEF au Burkina Faso. De ses dires, la maladie à corona virus existe et il est important de prendre ses précautions.

Bruno Sanogo, Spécialiste média et communication à l’UNICEF au Burkina Faso

« Le but de cette formation est de donner aux journalistes des outils techniques pour comprendre la COVID19, son mode de transmission, et comme les journalistes sont en première ligne pour être un tampon entre la société scientifique et les populations, ce sont des canaux pour pouvoir passer les informations et les messages sur les bons comportements, les bonnes pratiques et pouvoir éduquer et sensibiliser la population », a-t-il conclu.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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