Résilience dans les zones frontalières Burkina-Niger : Le projet RECOSA fait son bilan à mi-parcours

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Les acteurs du projet « Renforcement de la Résilience et de la Cohésion Sociale des populations vulnérables des régions transfrontalières du Burkina et du Niger » (RECOSA) ont fait leur bilan à mi-parcours, ce lundi 17 juillet 2023 à Ouagadougou. C’était à travers une exposition photo de 4 ans d’exécution. 

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Le projet RECOSA, renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des populations vulnérables des régions frontalières du Burkina Faso et du Niger est un consortium de plusieurs organisations. Le but du projet est de répondre aux multiples caractéristiques de vulnérabilités croissantes et de veiller à l’absence de conflits entre les populations.

Exposition Photo RECOSA

Fabrice Yonli, coordonnateur du projet RECOSA, a précisé que le projet vise à atteindre cinq principaux résultats. Il s’agit, entre autres, des filets sociaux, l’amélioration des conditions d’hygiène des populations, le renforcement des moyens d’existence des ménages, la gouvernance inclusive et la cohésion sociale.

A écouter le coordonnateur du projet RECOSA, au Burkina dans la région du Sahel, les communes concernées  sont, entre autres, Sebba, Tangoukounadié, Mansila, Solhan, Gorgadji, Sampelga et Ban. Pour ce qui concerne la zone du Niger, RECOSA intervient dans les communes d’Anzourou et Sakoira dans le département de Tillaberi, la commune de Diagorou dans le département de Gotheye et la commune de Diagourou dans le département de Tera.

Le projet RECOSA fait son bilan à mi-parcours
Le projet RECOSA fait son bilan à mi-parcours

Ce lundi 17 juillet 2023 à Ouagadougou, les acteurs du RECOSA ont fait le bilan de leurs activités à l’aide d’une exposition photo. Des images qui démontraient l’évolution des populations vulnérables à leur autonomisation.

« Ce projet a permis d’appuyer directement 3 000 ménages très pauvres et à renforcer durablement les moyens d’existence », a indiqué Fabrice Yonli.

Diego Escallona Paturelle, représentant de l’ambassadeur de l’union d’européenne au Burkina Faso

Le représentant de l’ambassadeur de l’union d’européenne au Burkina Faso, Diego Escallona Paturelle, s’est dit être satisfait de la mise en œuvre de ce projet. « En tant que bailleur de fonds, l’union européenne appuie ce programme.

Nous sommes très satisfaits des résultats, très concrets présentés dans le cadre de ce programme. RECOSA s’inscrit dans le cadre d’une intervention plus large de l’union européenne pour un développement d’urgence qui vise en fin de compte à améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables dans les zones transfrontalières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a-t-il souligné. Souleymane Sako, représentant la ministre en charge de l’action humanitaire, a félicité l’ensemble des acteurs pour les résultats obtenus.

En rappel, le projet RECOSA a été financé par l’union européenne à hauteur de 17 millions d’euros. Il a été lancé officiellement le 22 décembre 2020 à Dori dans le Sahel.

Mireille Zongo (Stagiaire)

Burkina 24

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