FESPACO 2025 : L’appel à films lancé à Ouagadougou

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Du 22 février au 1er mars 2025, la capitale du cinéma africain, Ouagadougou, va accueillir la 29e Edition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). A un an du lancement de ce festival, le comité d’organisation était face à la presse ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou pour le lancement de l’appel à films FESPACO 2025. 

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Comme à l’accoutumé depuis 2021, les inscriptions de l’appel à films se font en ligne sur www.fespaco.bf. Une manière selon Alex moussa Sawadogo, délégué général du Fespaco de permettre à tous les réalisateurs et producteurs du continent, du Burkina et de la diaspora d’accéder directement à la plateforme. Ces inscriptions qui débutent ce 29 février 2024 prendront fin le 30 septembre 2024.

« Nous avons mis la date limite jusqu’au 30 septembre 2024, nous demandons aux réalisateurs de respecter ce délai parce qu’il y a un gros travail qui se fait après les inscriptions. Le résumé des films, le synopsis, lire et corriger et avoir des versions en anglais, en français et inviter les professionnels qui seront sélectionnés.  

Nous demandons aux professionnels de travailler, de faire de telle sorte que leurs films soient dans les délais, ce qui va faciliter au fespaco de pouvoir travailler et de pouvoir permettre aussi aux professionnels de l’international de se préparer pour être au jour J », explique Alex moussa Sawadogo.

Pour inciter les producteurs et les réalisateurs à être dans ce délai, il ajoute  que dès qu’ils sentent que le film est prêt, ils peuvent le déposer et dès que le film est sélectionné, ils peuvent déposer la version finale. « Pour question d’expérience je tenais à vous dire qu’on ne peut jamais finir un film avant de le déposer », confie-t-il.

Pour cette 29e édition, l’inscription est soumise au paiement des frais qui s’élèvent à 32.500 francs CFA soit 50 euros. Le fespaco 2025 a pour pays invité d’honneur le Tchad et sera placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Un thème qui, selon Dr valentine Sanou/Palm, spécialiste de sémiotique visuel, incite la réflexion sur les cinémas d’Afrique et leur ancrage culturel, la formation et la réception.

« On se posera la question, quelle formation pour quel cinéaste ? Dans quel but ? Pourquoi nous faisons du cinéma ? Cela peut nous permettre de construire les contenus de notre cinéma. Ensuite nous devons réfléchir sur le cinéma d’Afrique, sur leur ancrage culturel ?

Comment les cinémas d’Afrique se posent en face des autres cinémas ? Et nous rentrons dans ce dialogue des cultures, l’Afrique face au reste du monde ou le reste du monde face à l’Afrique. Nous pouvons donc réfléchir sur le cinéma d’Afrique, mémoire et souveraineté. Comment notre cinéma peut être le lieu de l’expression de notre patrimoine culturel ? Quels sont les moyens dont nous disposons pour être maitres de ce cinéma ? », explique Dr valentine Sanou/ Palm.

Cette 29e édition compte recevoir environ 2500 films et aura en compétition officielle de fiction long métrage, documentaire long métrage, FESPACO shorts, films d’animation, films des écoles, FESPACO séries, perspectives et Burkina.

 Saly OUATTARA

Burkina 24 

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