Autonomisation des jeunes : Une centaine de jeunes en conclave au Burkina Faso

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Dans sa démarche de promouvoir une bonne autonomisation des jeunes, et une cohésion sociale, Plan International Burkina a organisé une conférence régionale du 28 au 31 mai 2024, à Ouagadougou.

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Ils étaient une centaine de jeunes leaders du Mali, Niger, Togo, Cameroun à se réunir au Burkina Faso. Cet appel du Plan international Burkina répondait à la conférence régionale sur l’autonomisation des jeunes et la cohésion sociale.

« Le but de cette conférence c’était de partager les expériences mais aussi de faire une fertilisation croisée de ces expériences, de ces valeurs ajoutées, pour voir ce qui a fonctionné dans un pays peut fonctionner dans l’autre, et inversement.

Karl Frédérick Paul Estrada, représentant résident de plan International Burkina Faso

Plus loin que les partages d’expériences ça permet aussi aux jeunes de se donner, de se forger une amitié, des relations qui sont assez profondes et qui vont dans le même sens, c’est-à-dire le sens de l’autonomisation  des jeunes », a expliqué Karl Frédérick Paul Estrada, représentant résident de plan International Burkina Faso.

« La conférence est vraiment riche en enseignement et en couleurs »

Forts d’une centaine, les participants sont venus du Niger, Cameroun, Mali, Togo et bien sûr du Burkina. Yaye Garba quant à lui est originaire du Niger. Ayant pris part à ces 72 heures de travaux, il ressort bien outillé sur les valeurs de l’autonomisation et de la cohésion sociale, et entend mettre ces valeurs au service des autres.

Yaye Garba

« La conférence est vraiment riche en enseignement et en couleurs. En enseignement parce que nous avons appris beaucoup de choses à travers le partage d’expérience… Riche en couleurs, parce que c’est une diversité de personne, en terme de culture, en terme de langue, qui sont réunis », a laissé entendre le ressortissant du pays du général Abourahamane Tiani.

« Les questions d’autonomisation des jeunes, les questions de cohésions sociales, ce sont des questions d’actualité », foi de Larba Piliga, directeur général de la jeunesse et de l’éducation permanente. A l’en croire, ces questions sont sans équivoque l’une des missions du ministère de la jeunesse. A travers donc ces 72 heures d’échanges, Larba Piliga soutient que ces jeunes participants ont acquis des bagages nécessaires qui vont certainement contribuer à réduire le taux de chômage, et aussi renforcer l’autonomisation des jeunes.

« Nous avons durant ces trois jours constaté effectivement que les jeunes ont pu suivre des communications sur des thématiques comme les choses innovantes du financement. Mais également des thématiques comme la cohésion sociale, la culture de la paix, en mettant en exergue leur contribution, parce que nous sommes conscients qu’aujourd’hui plus que jamais il faut qu’on s’appuie sur les jeunes pour que les jeunes soient des agents de culture de la paix, des agents de changement positif, pour que ensemble nous puissions cultiver le vivre ensemble qui est cher à notre pays », a ajouté Larba Piliga.

Au terme des travaux, les jeunes participants ont énuméré des recommandations. Recommandations, qui s’inscrivent en droite ligne avec leur autonomisation. Jugées pertinentes, ces recommandations seront prises en compte, a entendre Karl Frédérick Paul Estrada.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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