Centrafrique: La Francophonie compte jouer sa partition pour résoudre la crise
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a condamné, ce lundi 25 mars, la prise de pouvoir par la force perpétrée le dimanche 24 mars en République Centrafricaine (RCA) par la coalition Séléka. Il a affirmé que la Francophonie compte jouer sa partition pour une sortie de crise rapide.
Conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, la Francophonie « condamne toute prise de pouvoir par la violence, les armes ou toute autre moyen illégal ». Celle perpétrée le dimanche 24 mars en République Centrafricaine (RCA) par la coalition Séléka, et qui constitue une violation flagrante des accords de Libreville, a été condamnée par Abdou Diouf, Secrétaire général (SG) de la Francophonie dans un communiqué de la Francophonie. « La remise en cause de l’ordre constitutionnel est inacceptable pour la communauté francophone attachée aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit », a déclaré Abdou Diouf.
Secrétaire général (SG) de la Francophonie s’est dit, en outre, très préoccupé par les actes de violences et les violations des droits de l’Homme ainsi que par la situation humanitaire dans le pays. Et pour y remédier, « retenue, respect des droits de l’Homme et des libertés, sécurité des populations et dialogue inclusif » sont les maîtres mots afin de créer les conditions nécessaires à une réelle réconciliation nationale. Il demande à tous les acteurs politiques et sociaux centrafricains de respecter pleinement les accords de Libreville destinés à rétablir durablement la paix et à permettre la relance du processus démocratique en RCA, a-t-il ajouté.
Pour Abdou Diouf, « les partenaires internationaux et régionaux doivent intensifier et coordonner leurs efforts pour assurer la mise en œuvre de ces accords ». Il a également réitéré la détermination de la Francophonie à prendre toute sa part à ces efforts pour aider à résoudre cette crise. Le Secrétaire général de la Francophonie a décidé aussi de dépêcher très rapidement une mission d’information et de contacts à Bangui, avant de saisir, dans les meilleurs délais, et en application des dispositions de la Déclaration de Bamako, le Conseil permanent de la Francophonie qui statuera sur la situation en République Centrafricaine.
Wendyida Germaine KERE
Pour Burkina 24
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J'ai comme l'impression que les m?diateurs de la crise qui a aboutit a la signature des accords de Libreville n'ont pas jouer leurs r?les respectifs. Il me semble qu'il y a eu une trop bonne dose de mauvaise foi de la part des dirigeants de la r?gion( CEMAC).
Moi je pense que NON. Bien s?r, sans ?tre pour ce que la coalition S?l?ka a fait aussi.
Mais en v?rit?, est-ce que le r?gime destitu? ?tait d?mocratique et constitutionnel???